Rabanne imagine le sac le plus cher du monde avec Arthus Bertrand
Publié le par Anaïs Clavell
La maison Rabanne a dévoilé lors de son défilé mercredi le "sac le plus cher du monde". Une création en or 18 carats imaginée avec le joaillier Arthus Bertrand.
Un hommage à "la robe la plus chère du monde"
Il a fallu plus de 300 heures de travail pour donner naissance à ce sac déjà iconique. Imaginé en collaboration avec la maison française de bijoux et médailles Arthus Bertrand, l’accessoire est une réinterprétation du fameux sac Rabanne à médaillons. Une création exclusive composée de 157 médailles Pluie d'Etoiles Arthus Bertrand, le tout en or 18 carats.
Affiché au prix de 250 000 euros, il est désigné comme "sac le plus cher au monde". Il s’agit en réalité d’un hommage à celle qu’on appelle "robe la plus chère du monde" : un modèle de 1968 créé par Paco Rabanne pour Françoise Hardy composé de carreaux en or et diamant.
Arrivé à la tête de la direction artistique de la maison Rabanne en 2013, Julien Dossena a souhaité pour cette saison printemps-été 2025 mettre en lumière les savoirs-faire des ateliers. En plus de cette version, deux autres sacs 1969 complètent la collection : l’un en verre soufflé imaginé avec Venini et un deuxième en céramique blanche pensé en collaboration avec Astier de Villatte. Des pièces exclusives qui ont été officiellement présentées sur le catwalk du défilé Rabanne, ce mercredi 25 septembre.
"Je suis toujours intéressé par l’exploration de nouvelles matières et de nouvelles techniques, ça vient de ma curiosité personnelle mais aussi du fait que c’est inhérent à l’ADN de la maison, explique le designer Julien Dossena. L’artisanat est au cœur de tout ce que nous faisons et pour cette édition artisanale des sacs 1969, j’ai voulu travailler avec les meilleurs dans leur catégorie".
Parce que c’est ainsi qu’il peut justifier ses prix, le luxe met tout en oeuvre pour protéger et promouvoir l’artisanat d’excellence. À l’image de LVMH qui a lancé en 2015 son réseau de Métiers d’Art qui lui permet non seulement de défendre l’artisanat tout en assurant la traçabilité de sa production.