Vestiaire Collective : cap sur l’Asie avec Zalora.

Publié le par Journal du Luxe

Le spécialiste de la seconde main de luxe online s’associe avec la plateforme de mode Zalora pour développer son offre sur la zone Asie.

Hong Kong, porte d’entrée de la seconde main.

Après avoir récemment réalisé une troisième levée de fonds significative, Vestiaire Collective met un coup d’accélérateur sur son expansion internationale en s’associant avec Zalora, détaillant de mode en ligne basé en Asie et membre du Global Fashion Group.

Depuis la semaine dernière, les clients de Zalora peuvent désormais accéder à plus de 5.000 articles de seconde main issus des catégories Femmes et Hommes de la plateforme française, spécialisée dans le luxe d’occasion. Disponibles sur la home page du site web de Zalora et sur l’application dédiée, les produits sont dans un premier temps distribués sur la zone de Hong Kong avant de pouvoir s’étendre à d’autres périmètres géographiques, tels qu’à Singapour, en Indonésie, en Malaisie, au Brunei, aux Philippines et à Taiwan. Vestiaire Collective, fondée en 2012, se chargera du traitement et de la livraison des différentes commandes.

La montée du pré-owned de Luxe.

Au-delà de l’appétence du marché asiatique pour les produits de luxe, cette démarche s’inscrit également en réponse à de nouveaux modes de consommation, plus responsables, et à la montée du marché du pré-owned. « Zalora s’engage à promouvoir la durabilité dans la région et est déterminée à façonner un écosystème de mode durable. Les entreprises doivent maintenant travailler ensemble pour passer de la simple réduction de l’impact à l’impact positif, a déclaré Gunjan Soni, directeur général de Zalora dans un communiqué. Notre partenariat avec Vestiaire Collective élargit efficacement notre catégorie Pré-Aimé, offrant plus de choix à nos clients Zalora et leur donnant la chance de participer à rejoindre le mouvement de mode circulaire ».

Selon la dernière étude World Luxury Tracking d’Ipsos, 94% des Millennials chinois estiment qu’une marque de luxe doit s’engager sur les plans éthiques et environnementaux. Et selon les estimations, le business de l’occasion pourrait bien peser plus de 36 milliards de dollars à travers le monde d’ici l’année prochaine.

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