Vacheron Constantin se lance sur le marché de la seconde main

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La maison horlogère du groupe Richemont investit le marché porteur de la seconde main : elle vient d’annoncer le lancement de son programme de montres vintage certifiées baptisé CPO.

Le programme CPO : la garantie d’une montre d’occasion inspectées, certifiées et entretenues par Vacheron Constantin

Pour accompagner l’essor de la seconde main, les grandes maisons multiplient les initiatives. Aujourd’hui, c’est la maison historique Vacheron Constantin qui lance son programme de certification - CPO - en partenariat avec le leader des montres d’occasion, Watchfinder.

Un programme visant à offrir le maximum de garanties à l’acheteur. Concrètement, les montres sous CPO seront inspectées, certifiées et entretenues par les horlogers de la marque. Une garantie de deux ans permettant de réparer ou changer une pièce gratuitement accompagnera la vente, ainsi qu’un passeport numérique contenant l’historique de propriété et son guide d’utilisation technique. Pour sécuriser encore davantage l'échange, l'acheteur repartira avec un document physique - une lettre de garantie CPO - certifiant que la montre a fait l'objet d'un contrôle fonctionnel et d'un entretien en conséquence.

Vacheron Constantin, qui fêtera ses 270 années d’existence en 2025, proposait déjà un programme de reprise et d'échange en boutique mais aussi un service consacré aux montres vintage via l’offre Les Collectionneurs. Le programme CPO est une étape supplémentaire déployée dans le monde entier en collaboration avec le spécialiste de la revente de montres d’exception, Watchfinder. Un partenariat qui n’est pas exclusif, la marque ayant annoncé dans son communiqué que le programme sera étendu à "d’autres partenaires très prochainement et proposé à des maisons de ventes aux enchères".

Le marché de la seconde main : un secteur ultra porteur

Cartier, Rolex, Audemars Piguet, Zenith… Pourquoi les grands noms du secteur de l’horlogerie du luxe se tournent toutes vers la seconde main ? Car de nombreux nouveaux clients y sont à glaner. En effet, selon un rapport du cabinet Deloitte, les ventes annuelles de montres d'occasion vont bondir d’ici 2030 : elles passeront de 20 milliards de francs suisses actuellement (20,46 milliards d'euros), à 35 milliards de francs suisses (35,81 milliards de dollars) d'ici sept ans.

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