La broderie Z – 3 questions à Eva Bromberg, Keur Paris

A l’occasion de la dernière Rencontre du Journal du Luxe dédiée à la Génération Z, le Journal du Luxe a rencontré Eva Bromberg, entrepreneuse Z à l’origine de Keur Paris. Initiée par sa grand-mère à la broderie, Eva Bromberg a transformé ce savoir-faire en marque textile décalée, aux motifs personnalisés, acidulés et contemporains. Forte de collaborations avec Colette, American Apparel ou l’influenceuse Chiara Ferragni, la jeune femme nous livre un aperçu de son état d’esprit en répondant à trois questions.

Journal du Luxe (JDL) : Bonjour Eva. Qu’est ce qui vous a poussé à créer Keur Paris ?

Eva Bromberg (E.B) : Tout a commencé avec un tee-shirt offert à mon amoureux pour fêter trois ans d’amour, avec une idée simple en tête : broder un message qu’il porte dans son coeur, quelque chose d’unique. L’idée a beaucoup plu à mon entourage. De fil en aiguilles, ce concept est devenu une véritable marque. En l’espace de quelques mois, je suis passée du statut d’étudiante à celui de chef d’entreprise. Aujourd’hui, nous recevons des commandes de clients partout dans le monde, de personnes qui souhaitent faire broder un tee-shirt avec un message qui a du sens à leurs yeux… En parallèle, nous développons des collections qui sont disponibles en ligne et chez nos revendeurs.

JDL : Quelles sont vos valeurs de marque, vos inspirations ?

E.B : L’amour avec un grand K ! L’amour et l’humour sont au centre de la marque. Toutes les pièces Keur Paris sont brodées dans notre atelier parisien sur du coton très doux. Nous brodons avec le sourire en regardant des films d’amour. Je considère la broderie comme un véritable savoir-faire transmis de génération en génération.

JDL : C’est quoi, pour vous, la GenZ ?

E.B : C’est la génération qui a le pouce Facebook intégré à ses dix doigts ! Notre papy, c’est Skyblog ! La Génération Z agit vite et communique sans cesse. La seule chose qui lui fait peur ? Ne plus avoir de batterie sur son téléphone.