Burberry peine à se relancer sur le marché du luxe
Publié le par Journal du Luxe
Burberry ne semble pas suivre la reprise générale de la croissance des marques de luxe. La Maison de mode britannique a dévoilé des chiffres inquiétants pour la période 2016-2017.
Chute du chiffre d’affaires de Burberry en 2017
Burberry a dévoilé ses chiffres pour son exercice clos en mars 2017. Le chiffre d’affaires de la marque britannique a reculé de 2%, à 3,3 milliards d’euros. Son résultat opérationnel a quant à lui chuté de 21%, soit 537 millions d’euros.
Burberry a notamment souffert de la baisse des ventes de ses produits de beauté aux États-Unis. Les grands magasins aux USA se trouvent actuellement dans une période de tourmente.
Pour pallier cette crise, Burberry a confié son activité parfums et maquillages à la firme américaine Coty. La Maison de luxe espère ainsi relancer ses ventes beauté à l’horizon 2018.
Les dirigeants de la marque ont également annoncé un plan d’économies progressif portant sur une optimisation de son approvisionnement et de la la gestion des stocks.
Un contexte difficile avant l’arrivée du PDG Marco Gobbetti
La santé actuelle de Burberry annonce une tâche difficile pour Marco Gobbetti, futur PDG de la Maison britannique et ancien patron de Céline.
L’homme d’affaires italien prendra ainsi la succession de Christopher Bailey, qui tient ce poste en interim en plus de sa mission de directeur artistique.
Un impact toutefois positif du Brexit sur les ventes de Burberry
Malgré la baisse de son chiffre d’affaires et de son résultat opérationnel, Burberry a observé une légère hausse de ses ventes depuis le vote du Brexit en Grande-Bretagne.
Les ventes de la Maison britannique ont en effet progressé de 10% sur la période 2016-2017. De bonne augure pour Christopher Bailey. « 2017 a été une année de transition pour Burberry dans un marché du luxe qui change rapidement. Les actions que nous avons prises pour jeter les bases de la croissance future donnent déjà des bénéfices. Je reste confiant », peut-on lire dans Les Echos.