DNVB, les surdouées du commerce digital

Publié le par Journal du Luxe

Lors du Salon du Luxe Paris 2018, Viviane Lipskier annonçait sur scène la parution prochaine de son ouvrage dédié aux Digitally Native Vertical Brands. C’est désormais chose faite avec la sortie de son ouvrage « DNVB : les surdouées du commerce digital » aux éditions Maxima. Partenaire du lancement de ce – déjà ! – best-seller, le Journal du Luxe revient sur les points-clés évoqués par l’auteur à l’occasion de sa présentation officielle.

Aux origines des DNVB

Viviane Lipskier situe les prémisses du business modèle aux alentours de 2007, au coeur de l’émulation provoquée par les GAFA. Portées par le discours d’entrepreneurs tels que Andy Dunn (Bonobos Inc.), ce modèle s’établit sur une approche client-centric où le rapport à la communauté prime sur l’espace de vente itself, sur la ré-intégration du service client ou encore sur une approche plus agile de la gestion de stocks. Autant de problématiques qui ont donné lieu à de nouveaux schémas privilégiant la coupe des intermédiaires. Le crédo : proposer de « bons produits, au bon endroit, au bon moment ».

Créer le Customer WOW !

En s’affranchissant de ces zones médianes et de ces acteurs tiers, les DNVB disposent d’un accès facilité aux données. Comme le souligne Viviane Lipskier, « les DNVB recrutent généralement plus de data scientists que de profils dédiés au pur produit ! ». Un investissement nécessaire pour bénéficier d’une connaissance pointue du consommateur et proposer ainsi « un excellent produit, un excellent service et une excellente expérience ».

« Aujourd’hui, on vend mieux…. lorsque l’on ne cherche pas à vendre ! » – Viviane Lipskier

L’expérience, toujours l’expérience. A tel point que lorsque les DNVB mettent un pied dans le monde du retail physique, c’est bien souvent en cherchant à réinventer le concept du magasin. Séance de coaching, essayage puis vente dématérialisée avec livraison à domicile à la clé : un exemple, parmi tant d’autres, de comment remodeler la user-experience tout en matérialisant ses produits et son univers de marque.

Autre critère clé : la transparence. Celle du prix, à l’image d’Everlane, l’une des premières marques à avoir détaillé en infographie ses coûts de matière première, de production et de diffusion pour sensibiliser sa clientèle à un tarif « juste ». Celle des process, en invitant la communauté à passer « derrière le rideau ». Celle des valeurs de marque et de la « conscience sociale » qui se doit de faire appel à l’authenticité.

Les DNVB, une révolution ? A n’en pas douter. Mais si l’influence de ces dernières sur d’autres business n’est plus à démontrer, les jeux d’influence insufflés par le digital sont plus imbriqués que jamais. Ainsi, Viviane Lipskier a invité Laura Perrard, Fondatrice du Journal du Luxe, du Salon du Luxe Paris et auteur de la préface de l’ouvrage, a revenir sur les grands points de convergence entre les DNVB et les Maisons de Luxe.

A l’issue de cette présentation, les nombreux entrepreneurs présents dans la salle partagent leur opinions, leurs besoins, leurs problématiques, leurs retours d’expérience. Des échanges croisés qui illustrent à merveille la conclusion de Viviane Lipskier : « les DNVB, c’est avant tout le monde du crowd : crowdcreativity, crowdsourcing, crowdvoting et crowdfunding »…

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RDV le 13 décembre chez Twitter pour une Rencontre dédiée aux Nouvelles Temporalités du Luxe, en présence notamment de 404 Place Vendôme, la DNVB qui révolutionne la joaillerie. Détails et inscriptions ici.

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