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« Nous allons investir 500 millions de livres sterling dans la beauté. » Kathleen Van Nest Pierce, Global President, Dyson Beauty
Publié le par Anaïs Clavell
L'entreprise internationale de la technologie de pointe fondée par l’anglais James Dyson pourrait bien bousculer le secteur des appareils beauté. Le groupe a annoncé l’année dernière un grand plan d’investissement de 500 millions de livres sterling et promet la sortie d’une vingtaine de nouveaux produits d’ici 2026. Pour chapeauter cette nouvelle stratégie, Kathleen Van Nest Pierce, ex-directrice de l'innovation et de l’expérience client chez Estée Lauder, a été placée à la tête du nouveau département Dyson beauty. Elle nous parle aujourd’hui des toutes dernières innovations ainsi que des ambitions du groupe dans le domaine de la beauté.
Journal du Luxe
Quelles sont les prochaines innovations Dyson en matière de beauté ?
Kathleen Van Nest Pierce
2024 est une année riche pour Dyson Beauty qui a déjà sorti deux nouveautés dont la première est le Dyson Airstrait, une technologie innovante qui sèche les cheveux tout en les lissant, le tout sans plaques chauffantes. Une prouesse technique qui a nécessité cinq années de recherche et développement. Notre seconde innovation est le Dyson Supersonic r, la version plus petite et plus légère de notre sèche-cheveux star. Il est pour le moment disponible exclusivement pour les coiffeurs professionnels, qui ont pu le tester lors de la Fashion Week de février 2024. Les consommateurs pourront aussi profiter de cette technologie d’ici quelques mois.
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Quelle est la stratégie du groupe sur ce segment ?
Kathleen Van Nest Pierce
Nous comptons lancer plus de 20 nouveaux produits sur le secteur de la beauté dans les prochaines années. Pour cela, nous allons investir 500 millions de livres sterling. Notre volonté est d’innover encore et toujours. Mais l’idée n’est pas de sortir des produits pour en avoir un maximum dans notre catalogue : chez Dyson, chaque nouveauté répondra à un besoin précis. Nous voulons faciliter la vie des consommateurs en leur apportant des technologies qui n’existent nulle part ailleurs. Nous avons également beaucoup investi dans la formation. Le manque d'ingénieurs constitue un problème majeur dans l’industrie. Pour y remédier James Dyson a fondé en 2017 le Dyson Institute of Engineering and Technology en Angleterre. Il s’agit d’une formation diplômante de quatre ans, en alternance. Nous créons ainsi notre propre vivier de talents.
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Comment travaillez-vous pour lancer un nouveau produit ?
Kathleen Van Nest Pierce :
Nous sommes très perfectionnistes. Derrière chaque lancement, il y a des années de recherche et développement. Nous ne faisons aucun compromis, nous ne sommes donc jamais redevables à un calendrier ou à une cadence marketing. C’est uniquement quand le produit est prêt et satisfait pleinement nos exigences qu'il sort.
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Le marché français est-il intéressant pour vos appareils beauté ?
Kathleen Van Nest Pierce
Bien sûr, la France est un marché incroyablement porteur. La clientèle y est aussi très exigeante. Si nous pouvons faire en sorte que nos consommateurs français se sentent beaux et confiants grâce à nos technologies beauté, alors nous aurons tout gagné.
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L’intelligence artificielle est une technologie qui pourrait intéresser Dyson ?
Kathleen Van Nest Pierce
Chez Dyson nous sommes en constante recherche d’innovation et nouvelles technologies, nos ingénieurs s’intéressent de près à l’intelligence artificielle. Nous avons par ailleurs déjà lancé l’application My Dyson et nous comptons nous appuyer dessus pour y développer l’IA et la mettre au service de nos clients.