Des moyens colossaux pour le Qatar, hôte du Mondial 2022
Publié le par Journal du Luxe
Après de nombreuses controverses, le Qatar a été choisi pour accueillir le Mondial du Foot en2022. Au fil des mois, le géant de l’hydrocarbure dévoile certains détails quant à l’organisation de l’événement.
Un Mondial au budget de taille au Qatar
Lors de la compétition de football prévue en 2022, on estime à 3,7 millions le nombre de visiteurs qui souhaiteront se loger au Qatar. En réponse à cette analyse, le pays a donc lancé de nombreux projets de construction. Une vingtaine de nouveaux hôtels ont déjà été annoncés, équivalant à 45 000 chambres.
Une grande partie du budget sera consacrée à la construction de lignes de métro, ponts et tunnels afin de faciliter la circulation des masses lors du Mondial. Une dizaine de stades seront aussi érigés, pour lesquels il est d’ores et déjà prévu un système de climatisation.
Le Qatar a également prévu la mise en place d’une île artificielle pouvant accueillir 45 000 personnes et comprenant 5 hôtels de luxe. Un autre projet colossal de la région devrait voir le jour en 2019, accueillant 200 000 résidents et comptant 22 hôtels, de nombreux terrains de golf et des parcs de bureaux.
L’Émirat vise une croissance du nombre de visiteurs d’environ 15%. Le budget total consacré par ce pays au Mondial de Foot sera d’environ 200 milliards de dollars, s’inscrivant comme 13 fois supérieur à celui du Brésil en 2014.
L’empire Qatar en pleine expansion
Depuis quelques années, le Qatar fait particulièrement parler de lui, l’État investissant de façon massive dans l’immobilier, le sport ou encore le tourisme.
Avec un excédent de 50 milliards de dollars par an grâce à la vente d’hydrocarbures, le Qatar n’a pas hésité à racheter le célèbre club de foot du PSG et à devenir propriétaire de différents hôtels de luxe comme le Royal Monceau, l’Hôtel du Louvre à Paris ou encore le Carlton et le Martinez à Cannes. La liste de leurs acquisitions immobilières est non exhaustive et comprend de nombreux autres établissements à l’étranger tels que le Royal Savoy à Lausanne et les hôtels Schweizerhof à Berne.
L’ensemble de ces projets demeure viable grâce aux nombreux fonds d’investissements dont dispose l’Emirat, majoritairement relayés dans des paradis fiscaux tels que le Luxembourg ou la Suisse. Le fond Qatari Diar, par exemple, compte non moins de 49 projets en cours s’estimant à hauteur de 35 milliards de dollars.
La plus grande partie des investissements de l’Émirat est consacrée à l’Afrique du Nord. Au Maroc par exemple, le Qatar s’est lancé dans la construction de nombreux complexes touristiques dans le but d’ériger un resort géant sur la côte méditerranéenne, estimé à 10 milliards de dollars.