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Grégory Jean présente Aube, purificateur d’air
Publié le par Journal du Luxe
La qualité de l’air se dégrade d’année en année. De nouveaux pics de pollution ont d’ailleurs été détectés sur Paris en ce début d’année 2016.
« Les purificateurs d’air sont devenus une nécessité pour notre santé », tel est le message que souhaite faire passer Grégory Jean, président de la société Aykow. Dans cette optique, la société a créé Aube, un purificateur d’air sans-filtre et silencieux.
Aykow sera présente sur le Salon du luxe le 6 et 7 juillet 2016. Découvrons le parcours et les ambitions de cette jeune société innovante à travers une interview de Grégory Jean.
Journal du luxe : Pouvez-vous nous présenter le concept de votre purificateur d’air, d’où vous est venue cette idée ?
Grégory Jean : L’idée de Aube nous est venue d’un état des lieux du marché existant. Tout d’abord, il faut savoir que l’air de nos espaces intérieurs est 7 à 20 fois plus pollué qu’à l’extérieur. Utiliser un purificateur d’air chez soi est devenu une nécessité.
« L’air de nos espaces intérieurs est 7 à 20 fois plus pollué qu’à l’extérieur »
Toutefois, les purificateurs d’air habituellement proposés sur le marché ont un schéma commercial similaire à celui des imprimantes de bureau.
Vous achetez un produit plus ou moins accessible mais vous dépensez beaucoup d’argent en consommables. Il y a une maintenance régulière peu suivie. Le produit perd vite en efficacité. Il devient bruyant et énergivore.
Nous avons imaginé Aube différemment : sans filtre, silencieux, sans maintenance, afin de garantir une qualité d’air optimale permanente. Il possède une longue durée de vie, il est simple d’utilisation, compact et transportable.
Nous l’avons également muni d’un procédé unique de photocatalyse qui élimine les polluants, les allergènes et les odeurs. Nous l’avons aussi voulu élégant pour qu’il s’intègre parfaitement aux intérieurs.
JDL : En quelle année a été fondée votre société et comment imaginez-vous son développement à N+3 ?
Grégory Jean : AYKOW a été fondée en 2011, il y a 5 ans.
Notre philosophie est simple : démocratiser l’usage de technologies de pointe sous forme de produits qualitatifs et facile d’utilisation. Nous pensons que c’est la meilleure façon d’améliorer la qualité de l’air que nous respirons.
« Démocratiser l’usage de technologies de pointe sous forme de produits qualitatifs et facile d’utilisation »
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Aujourd’hui, nous proposons une gamme de produits unique contre les polluants gazeux extrêmement dangereux comme le Radon (qui cause entre 2 000 et 3 500 morts par an en France) ou les formaldéhydes par exemple.
Pour les 3 années à venir, nous souhaitons intensifier notre présence, déjà amorcée, sur les marchés internationaux. En parallèle, nous misons sur l’éveil des consciences au sujet de la qualité de l’air afin que cette préoccupation devienne une véritable considération collective.
JDL : Qu’est-ce qui fait la particularité de votre produit ?
Grégory Jean : Sa simplicité.
Cela passe tout d’abord par son design. Nous avons opté pour des lignes épurées mais efficaces dessinant un cube et nous utilisons des matériaux de qualité rigoureusement travaillés. Nos clients ne cessent de nous complimenter à ce sujet, et nous donnons beaucoup d’importance à cette caractéristique.
Sa simplicité se retrouve également dans sa conception. Utiliser un Aube est un jeu d’enfants bien que sous sa grille se cache une technologie unique et complexe. Enfin, la simplicité de Aube se retrouve dans nos services. Même si Aube n’exige aucune maintenance, il est le produit d’une jeune entreprise Normande qui est constamment à l’écoute de ses clients.
JDL : Pouvez-vous nous en dire plus sur le lancement du Aube en cuir ? En quoi pensez-vous qu’il fera sa place sur le marché du luxe ?
Grégory Jean : Les versions Noire et blanche se marient déjà très bien avec l’idée du luxe, de sobriété, de style. Dans le luxe, il est recherché ce qu’il y a de meilleur tout en restant élégant, raffiné. Nous avons ni plus, ni moins les mêmes exigences.
Une version en cuir devrait voir le jour. C’est un pas de plus vers l’élégance. C’est l’alliance de la haute technologie et d’un savoir-faire millénaires. Le cuir met en abyme la noblesse et la pureté de Aube, dont la fonction est bénéfique pour notre santé.
« Dans le luxe, il est recherché ce qu’il y a de meilleur tout en restant élégant, raffiné »
Enfin, le Aube en cuir permet un mariage optimal avec son environnement. Conduire une belle voiture est un plaisir, faire en sorte que l’air confiné de l’habitacle soit de bonne qualité est important.
« Faire sa place dans la branche hôtelière et celle du transport »
Aube fera ainsi sa place sur le marché du luxe, notamment dans la branche hôtelière et du transport, car il offre un meilleur confort, un meilleur sommeil, développe la sensation de bien-être tout en respectant le niveau d’exigence et de qualité attendu par ses clients.
JDL : Vous avez participez au CES Innovation Awards, pouvez-vous nous décrire votre expérience ?
Grégory Jean : Le CES nous a permis de rencontrer un grand nombre d’acteurs et de distributeurs œuvrant dans l’innovation, mais aussi des acteurs du luxe comme la cosmétique pour qui la qualité de l’air intérieur est importante. Nous gagnons ainsi en notoriété, cela permet aujourd’hui de retrouver nos produits sur trois continents.
« Nos produits présents dans trois continents »
C’était également très enrichissant de voir que nous faisons partie d’un mouvement de start-up qui veulent révolutionner le monde d’hier, sans nuire à l’environnement de demain.
JDL : Dans la lignée des salons, vous participerez en juillet prochain au Salon du luxe Paris, pour quelle raison ? Qui est votre cœur de cible ?
Grégory Jean : Je pense que le luxe a toujours su intégrer des innovations et que l’innovation devient un art lorsqu’elle atteint le luxe. Nous serons au Salon du luxe afin d’en rencontrer les acteurs.
« L’innovation devient un art lorsqu’elle atteint le luxe »
Nous recherchons avant tout de potentiels partenaires, dans l’hôtellerie, les designers d’intérieurs, ou l’aviation d’affaire par exemple, avec qui et pour qui nous travaillerions.
JDL : Et pour conclure, quel est votre « luxe » à vous ?
Grégory Jean : Mon luxe est un ciel noir et étoilé. J’ai la passion de l’astronomie. De spectacle, il n’y a rien de plus beau et captivant pour moi que de voir ces petites lumières venant du ciel lointain. Mais cela devient vraiment un luxe de pouvoir les voir convenablement. La pollution des villes l’a rendu très difficile.