Johann Rupert, face à la chute de Richemont

Le groupe Richemont a récemment dévoilé ses résultats, révélant une baisse de croissance par rapport à l’année passée. L’annonce de la firme a entrainé une baisse de son cours en bourse, qui devra être gérée par Johann Rupert, de retour à la présidence du groupe.

Baisse de croissance pour Richemont

Le groupe de luxe, détenant entre autres des marques de renom telles que Cartier ou Montblanc, est l’un des premiers grands noms du luxe à avoir dévoilé ses résultats. Richemont fait à ce jour état d’un ralentissement de croissance plus prononcé que celui annoncé par les analystes, avec une croissance de 4% à taux de change constants, au lieu de 9% l’année passée. Les ventes du groupe ont par ailleurs augmenté de 1% à taux de change courants durant cette même période.

Néanmoins, les ventes en Asie Pacifique demeurent plus faibles qu’en Europe, restant tout de même stables. Le chiffre d’affaires de Richemont a quant à lui augmenté de 6% en Europe et au Moyen-Orient et de 12% en Amérique.

« Dans la région Asie-Pacifique, les ventes ont été plus faibles à Hong Kong, Macau et en Chine continentale, effaçant les évolutions positives sur les autres marchés » , a déclaré le groupe spécialisé dans l’industrie du luxe.

Suite à l’annonce de ses résultats, le titre du groupe Richemont a perdu 4% en bourse.

Johann Rupert, de retour à la présidence de Richemont

L’assemblée générale des actionnaires de Richemont a voté en faveur du retour de Johann Rupert, principal actionnaire du groupe de luxe, à sa présidence.

L’homme d’affaires succèdera ainsi à Yves-André Istel, actuellement à la tête de Richemont, après un an de congés sabbatiques. Par ailleurs, Franco Cologni, ayant évolué au sein de la firme pendant près de 45 ans, ne reprendra pas le poste d’administrateur.

Avant l’annonce de ses résultats, les analystes estimaient à 6% la hausse des ventes à taux de change constants de Richemont et à 3,2% à taux de change courants.