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Podcast On fait Salon : « Les cabinets de tendances sont-ils morts ? » avec Pascal Monfort.
Publié le par Journal du Luxe
Cette semaine, Adrien Garcia – entrepreneur et fondateur du podcast Entreprendre dans la Mode – interroge interroge Pascal Monfort, Fondateur de l’agence REC, sur le futur des cabinets de tendances et le rôle qu’ils ont à jouer aujourd’hui.
Podcast réalisé lors du Salon du Luxe Paris 2019 grâce au partenariat avec Plink, studio de création de podcasts en marque blanche.
« Nous ne sommes pas un media, nous sommes des observateurs pragmatiques. »
Le cahier de tendances se révolutionne par l’hyper personnalisation.
Nés dans les années 60 avec l’arrivée du prêt-à-porter, les bureaux de tendances ont énormément évolué depuis la création de Mafia en 1968 et de Nelly Rodi en 1985. Pascal Monfort dirige REC, un cabinet de conseil en tendances et en marketing. « Nous faisons des recommandations sur les tendances mais de façon très ciblée, très personnalisée : on ne se contente jamais de ne parler que de style, on apporte toujours des éléments sociétaux et surtout extrêmement business», explique-t-il.
Le challenge ? Se renouveler pour perdurer. Mais aussi ne pas négliger l’intégration d’éléments tangibles « sur-mesure et pragmatiques » : la smart data doit continuer à transpirer dans un univers de sur-information trusté par les newsletters, les blogs et autres supports digitaux.
Miser sur la conversation experte.
Pour Pascal Monfort, les grandes marques – à l’opposé des DNVB – ont davantage de difficulté à entrer en contact avec leur clientèle. «On se rend compte qu’elles font appel à nous car elles ont besoin d’enclencher une conversation avec le consommateur réel et pas seulement via de la data ou des plateformes digitales», déclare t-il.
Par ailleurs, chez REC, les outils comme Instagram ne servent pas seulement à détecter des tendances mais également à repérer des «typologies d’experts ou de consommateurs bien précis par rapport à leur univers». À l’ère de l’infobésité, Pascal Monfort décrit son métier comme un mélange subtil entre la capacité à prendre de la hauteur et à observer sur le terrain. Car alors que «les dirigeants de marques ont de plus en plus d’outils, même gratuits, à leur disposition, il est nécessaire qu’il y ait des experts. Nous ne sommes pas un média, souligne t-il, nous sommes des observateurs pragmatiques».
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