Quelle identité sensorielle pour les marques ? Une réflexion partagée par Centdegrés et Sixième Son
Publié le par Journal du Luxe
Le jeudi 9 mars 2017 s’est tenue la troisième rencontre du « Think Far Do Well Club » organisée par centdegrés, agence de création et de conseil, dédiée aux marques. Lors de cette rencontre, les dirigeants de centdegrés et Sixième Son, agence de design musical et d’identité sonore, se sont questionnés sur les messages communiqués par les sons utilisés par les marques. L’occasion d’échanger plus largement autour de l’identité sensorielle permettant aux marques de se démarquer.
L’identité sensorielle pour permettre aux marques de se démarquer
C’est donc sous la houlette d’Elie Papiernik, Design Director, Managing Partner de centdegrés et de Michaël Boumendil, Président et Directeur de Création de Sixième Son que la troisième rencontre du club TFDW s’est déroulée.
Après une mise en condition évidente et l’écoute – à l’aveugle – de quelques sons à l’identité marquée (le bruit d’un Zippo, une Harley Davidson, le son anxiogène d’un vibreur de téléphone portable), les deux experts ont exprimé leurs visions quant au besoin pour les marques de solliciter les 5 sens des consommateurs pour se démarquer les unes des autres.
Un exposé débuté par Elie Papiernik.
Pour le designer, l’image émise par une marque est importante, mais elle est d’autant plus efficace en terme de communication lorsqu’elle est accompagnée d’un parfum, d’un toucher, d’un goût ou d’un son.
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Des facteurs qui agissent consciemment ou inconsciemment sur les perceptions des récepteurs du message de communication.
L’expression musicale permet de générer de l’intérêt et de l’envie
Le point de vue d’Elie Papiernik, Michaël Boumendil le partage amplement. Il l’a d’ailleurs soutenu lors de cette troisième rencontre du club initié par centdegrés en mettant l’accent sur la nécessité pour les marques de s’identifier à un son.
Pour le Président et Directeur de Création de Sixième Son, « le son n’est plus une option ». Michaël Boumendil constate toutefois que de nombreuses marques se montrent aujourd’hui « incapables de définir ce qui caractérise leur position sonore ou musicale ».
Ce dernier met également en garde sur le fait qu’une musique peut prendre le dessus sur le message communicationnel lors d’une campagne de publicité. Le risque étant que les récepteurs se souviennent seulement du son émis sans pour autant garder en mémoire le nom de l’émetteur : la marque elle-même.