Tiffany & Co. installe un trompe-l’œil géant sur la façade du Louvre.
Publié le par Anaïs Clavell
La maison de joaillerie new-yorkaise s’offre une publicité XXL sur l’un des plus grands monuments de Paris : le Palais du Louvre. Une œuvre photographique façon trompe-l’œil, qui met en scène son nouveau bijou star, le bracelet Lock.
Un trompe-l’œil pour promouvoir sa collection de bracelets Lock.
Tiffany & Co continue son opération séduction auprès du public parisien. Après son cube luminescent sur la place du Centre Pompidou à l’occasion de Nuit Blanche 2022, ce sont les façades du Louvre qui viennent de subir un relooking extrême. Tout au long de ce mois de janvier, les passants peuvent découvrir un immense trompe-l’œil déformant le bâtiment du Louvre, une œuvre artistique signée Paul Rousteau, star française de la scène photographique contemporaine.
“Quand Tiffany m’a proposé d’interpréter leur bracelet Lock, j’ai voulu lui donner une force à la fois magique et tellurique. Le bracelet, comme un ovni, aimante la matière, agit et transforme le réel. Dans mon travail, il y a toujours en filigrane cette quête impossible : montrer l’invisible. Pour cela, je crée des mirages : le Louvre mute en être vivant, mouvant. Le bleu du ciel tourne vert acide, pour une réinterprétation psychédélique du bleu Tiffany”, explique Paul Rousteau dans le communiqué de presse.
Opération de communication XXL.
Les revêtements de façade par les marques ne sont plus réservés qu'aux périodes de travaux, comme c’était le cas pour le trompe-l’œil Cartier au 13 rue de la Paix. Désormais, les bâches XXL sont utilisées comme de véritables opérations de communication. Du côté de chez Tiffany & Co, la publicité est présentée avant tout comme “une œuvre onirique, puissante et poétique”.
La maison américaine de joaillerie est en effet très attachée à multiplier les partenariats artistiques, et ce depuis ses débuts, comme le défend Kolia Neveux, président de la marque Europe & Middle East : “En véritable précurseur, Tiffany a été le premier joaillier pendant l’après-guerre à mettre en lumière le nom des artistes avec qui la maison collaborait. Jean Schlumberger, Andy Warhol, Elsa Peretti ou encore Daniel Arsham pour n’en citer que quelques-uns. Il était important de rendre hommage à ce patrimoine artistique sur l’un des emplacements les plus emblématiques de la capitale, au cœur du monde parisien de l’art et de la culture”.