Julien Dossena (Paco Rabanne) va signer la prochaine collection Couture de Jean Paul Gaultier.

Depuis 2021, Jean-Paul Gaultier laisse les rênes de ses collections haute couture à des créateurs invités. Après Chitose Abe, Olivier Rousteing ou encore Glenn Martens, c’est au tour de Julien Dossena, l’actuel designer de la marque Paco Rabanne, de s’essayer à l’exercice.

Julien Dossena va réinterpréter le style Gaultier pour la collection Couture automne-hiver 2023-2024.

Quelques semaines après fait ses adieux aux défilés de haute couture, Jean-Paul Gaultier avait dévoilé un concept inédit et novateur pour faire perdurer sa Maison : inviter un styliste de renom qui dessinera la collection couture le temps d’une saison.

Après Chitose Abe, de la marque Sacai, qui avait ouvert le bal en juillet 2021, suivi par Glenn Martens, directeur artistique de Y/Project, puis Olivier Rousteing de Balmain et Haider Ackermann chez Berluti, c’est au tour du français Julien Dossena, designer pour Paco Rabanne depuis 10 ans, de prendre les rênes de la Maison Gaultier le temps d'une collection.

Julien Dossena est invité à imaginer une collection haute couture mêlant son univers à celui de “l'enfant terrible de la mode”. “Je ne viens pas pour faire une collection de haute couture qui serait ce que moi je ferais en haute couture, a précisé le designer à nos confrères du journal Le Monde. Je vois mon travail comme une interprétation. Comme avec le répertoire musical d’un artiste : c’est un peu comme si j’étais chef d’orchestre le temps d’un récital. Il s’agit de donner un autre tempo à des pièces existantes”. Il présentera sa collection au monde ainsi qu'au couturier (pour laisser une totale liberté à son invité, Jean-Paul Gaultier découvrira lui aussi les silhouettes le jour-J) lors d’un défilé qui se tiendra début juillet, au moment de la Fashion Week parisienne.

Ce nouveau concept "d'invité créateur" imaginé par Jean-Paul Gaultier en 2021 est un moyen pour le styliste à la retraite de maintenir la réputation de sa Maison malgré son retrait, tout en mettant en lumière le travail d’autres artistes. Une formule qui fonctionne, car depuis, ces défilés d’un nouveau genre se sont transformés en véritables événements ultra commentés sur les réseaux sociaux et dans la presse.