Avec son nouveau sac, Stella McCartney veut purifier l'air

Publié le par Journal du Luxe

Célèbre pour ses engagements environnementaux, la créatrice de mode britannique équipe son sac bestseller d'une nouvelle technologie qui promet de neutraliser 90% des polluants atmosphériques.

Le sac Falabella, version Airlite

Seize ans après son lancement sur le marché, le Falabella de Stella McCartney continue de faire office de référence en matière de sacs éco-responsables. Régulièrement décliné en différents designs et matières -toujours véganes -, le modèle a su s'imposer comme l'un des produits phares de la marque, mais aussi comme l'un de ses terrains d'expérimentation favoris pour ses recherches en faveur d'un luxe plus durable.

Preuve en est avec sa dernière version en date, développée avec le concours de l'entreprise italienne Airlite. La promesse de ce Falabella nouvelle génération ? Purifier l’air autour de lui grâce à un composé spécifique appliqué en surface.

©Stella McCartney

"En agissant comme un catalyseur, le revêtement imite la nature et la foudre qui nettoient l'atmosphère pendant les orages", explique la marque. Concrètement, cette technologie brevetée se base sur des semi-conducteurs capables de générer une charge électrique à la surface d’un objet. Combinée à la vapeur d'eau et à l'oxygène de l'air ambiant, cette charge génère alors des ions négatifs qui permettraient de neutraliser 90% des polluants atmosphériques - oxydes d'azote, oxydes de soufre, poussières fines…- et de décomposer 99% des bactéries, moisissures et virus.

Des biomatériaux pour un luxe plus durable

Fabriqué à partir de 40% de matériaux recyclés dans une usine alimentée par des énergies renouvelables, le revêtement Airlite rejoint la liste des matériaux et solutions biotech usités par Stella McCartney dans ses collections afin de réduire l'impact environnemental de sa marque. Parmi eux, le BioSequin (Radiant Matter), formulé à partir de cellulose végétale ; l'Algae Black (Living Matter), un pigment fabriqué à partir des déchets de biomasse d'algues ; ou encore Mylo (Bolt Threads), un alternative au cuir animal à base de champignons.

Stella McCartney, qui a récemment regagné son indépendance en rachetant ses parts au groupe de luxe LVMH, a pour ambition de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de type Scope 3 de 46,2% d’ici 2030 et vise un bilan carbone nul à l'horizon 2040. 

par Journal du Luxe