
Chronique
Parthenope, chef d'oeuvre de l'extension du luxe vu par Saint Laurent
Publié le par Eric Briones
Parthenope m'a sidéré comme aucune autre production de Saint Laurent auparavant. Ce film de Paolo Sorrentino dépeint une héroïne complexe et envoûtante à travers les âges, incarnée par l'inoubliable Celeste Dalla Porta. L'œuvre explore les méandres de la féminité et de l'identité à travers le prisme d'une Naples à la fois sensuelle, crasseuse et mélancolique.
Après le succès d'Emilia Perez, cette réalisation confirme stratégiquement les investissements de Saint Laurent dans la production cinématographique. Anthony Vaccarello, directeur artistique de la maison, a trouvé en Sorrentino et Dalla Porta les vecteurs idéaux pour exprimer sa vision profonde de la féminité. Les costumes, conçus avec une précision chirurgicale, enveloppent les personnages d'une aura mystique, reflétant les nuances de l'âme féminine.
Cette collaboration illustre la capacité de Saint Laurent à repousser les frontières du luxe, fusionnant mode et cinéma pour créer une expérience sensorielle unique, comme le souligne Eric Neuhoff dans le Figaro : "Tout à coup, la beauté. Elle frappe comme la foudre. D'un mouvement de caméra, Paolo Sorrentino balaie la trivialité du monde".
Ainsi, Parthenope devient une extension naturelle de l'univers Saint Laurent, où chaque détail résonne avec l'essence de la maison. Cette alchimie entre le septième art et la haute couture offre une nouvelle perspective sur la manière dont les marques de luxe peuvent s'exprimer et se réinventer à travers des médiums artistiques variés. Un chef-d'œuvre qui redéfinit les contours de la féminité contemporaine.
Pour conclure, rappelons les mots d'Yves Saint Laurent : "Sans élégance de cœur, il n'y a pas d'élégance". Parthenope incarne cette élégance du cœur, fusionnant art et émotion pour offrir une expérience cinématographique inoubliable.

Chronique