Tiffany & Co. dévoile une exposition sur son histoire à Tokyo.
Publié le par Anaïs Clavell
Pour cette nouvelle exposition consacrée à ses presque 200 ans de création, la maison de luxe a choisi le Japon. Elle y dévoile "Tiffany Wonder", une galerie immersive retraçant son histoire et son savoir-faire.
Une exposition immersive au sein du Tokyo Node, nouveau hub d'art nippon
Jusqu’au 23 juin, la grande maison de joaillerie Tiffany & Co. embarque les visiteurs japonais à bord de sa toute nouvelle exposition immersive. L’événement a lieu aux derniers étages de la Toranomon Hills Station Tower, au sein du tout nouveau hub d’art contemporain "Tokyo Node".
Les dix salles retracent l’histoire de la marque et mettent l’accent sur son savoir-faire, dévoilant plus 300 pièces encore jamais exposées. On y retrouve des créations exceptionnelles comme la broche orchidée en émail, émeraudes, diamants et saphirs roses façonnée par George Paulding Farnham à la fin du XIXe siècle, ou encore le collier Plumes du français Jean Schlumberger serti de diamants, rubis et saphirs. Le tout intégré à une scénographie spectaculaire pensée par Ellen van Loon et Giulio Margheri pour rendre l’expérience ultra immersive et ludique.
"Cette exposition est une célébration de l’extraordinaire héritage de notre maison et de son engagement continu envers l’excellence et l’innovation", résume Alexandre Arnault, vice-président exécutif de la marque dans un communiqué.
Et le choix de Tokyo pour y organiser cette exposition n’est pas un hasard : la maison Tiffany & Co. entretient des liens particuliers avec le Japon. Ainsi, Edward C. Moore, orfèvre pour la maison américaine dans les années 1870, s’est inspiré des œuvres japonaises pour certaines de ses créations. Plus tard, c’est Elsa Perreti, également designeuse pour la marque, qui puisera dans l’art du wabi-sabi japonais, pour imaginer certains de ses bijoux.
Des liens historiques mais aussi financiers : le Japon représente le deuxième marché de Tiffany & Co. après les Etats-Unis. La marque, détenue depuis 2021 par le groupe français LVMH, a ainsi tout intérêt à choyer son public japonais, particulièrement sensible aux argumentaires autour du savoir-faire et de l’héritage.