Un hôtel quatre étoiles vegan en Espagne

Après le Hilton du quartier de Bankside à Londres, c’est au tour de la Casa Albets, en Espagne, de se faire l’illustration de la tendance de l’hôtellerie vegan.

Une chambre au Luxe green

C’est dans la municipalité de Lladus, dans la province de Lleida en Catalogne qu’a ouvert la Casa Albets. Situé au coeur d’un domaine familial de près de 200 hectares, l’hôtel est abrité dans une bâtisse en pierres datant du 11ème siècle, réhabilitée il y a 18 mois par le cabinet d’architecture Feu & Godoy.

L’établissement dispose aujourd’hui de sept chambres, toutes pensées selon les convictions végétaliennes et écologiques de ses propriétaires, Megan et Joel Albets. Ainsi, la majorité des pièces de mobilier a été façonnée à la main à partir de bois récupéré dans l’enceinte du domaine. Il en est de même pour les matelas Naturalmar, les draps Koko Klim ou encore les oreillers cousus manuellement dans la plus pure tradition artisanale catalane, à partir de coton cultivé aux alentours de Séville.

Une gastronomie locale

Cette attention particulière accordée au sourcing local se retrouve également dans la cuisine du Chef Toni Rodriguez qui propose une cuisine vegan articulée autour d’un trio d’entrées, de plats et de desserts. Les recettes privilégient en effet les produits en circuit (très) court puisque 30 hectares du domaine des Albets sont dévolus à la culture de céréales et de légumineuses, assortis d’un verger et d’un potager.

Dans l’assiette, on retrouve ainsi des crêpes farcies aux pommes de terre, sarrasin et citron vert, agrémentées d’une sauce à la betterave ; une fondue de noix de cajou et sa salade d’herbes et de radis ; ou encore un riz Portobello au safran, oignons grillés et aïoli à l’estragon. Les becs sucrés pourront quant à eux déguster – entre autres – des rochers de chocolat blanc, noisettes, confiture de citron et toast crémeux aux amandes.

Engagement personnel et valeurs corporate

La Casa Albets s’applique également à diminuer son empreinte écologique. La chaudière à biomasse utilisant des granulés d’origine locale devrait ainsi prochainement laisser place à des panneaux photovoltaïques. Quant au traitement des déchets, les liquides sont acheminés vers une station d’épuration naturelle composée de plantes capables de filtrer naturellement les matières avant qu’elles ne s’infliltrent dans les sols.

Bien décidés à faire de leurs « valeurs morales les valeurs de l’établissement », les propriétaires travaillent également sur plusieurs projets de préservation de la faune locale au sein du domaine, ainsi que de programmes d’éducation tournés vers la protection de l’environnement.