LVMH, deuxième entreprise plébiscitée par les Français

Publié le par Journal du Luxe

Selon une étude dévoilée par la société de ressources humaines Randstad, le groupe Louis Vuitton – Moët Hennessy figure dans le Top 3 des marques les plus appréciées des Français.

LVMH, entre Naval et bioMérieux

Pour sa dixième édition, le rapport Randstad Employer Brand Research indique ainsi que 55,7% des personnes déclarant connaître LVMH aimeraient travailler pour cette entité. Ce chiffre enregistre une progression de deux points par rapport à 2018.

Le groupe de Luxe devance ainsi bioMérieux – spécialisé dans les bio-technologies – et est devancé par le groupe d’ingénierie navale Naval Group qui effectue un bond de six places. Airbus, leader l’année dernière, descend quant à lui à la quatrième position du classement, établi sur un panel de 250 entreprises.

En termes d’attractivité sectorielle, l’Aéronautique se place en première position, suivi par l’Industrie des biens de consommation et le Conseil et Assistance. Un trio stable par rapport à 2018.

À noter que pour élaborer cette étude, Randstad a mesuré l’attractivité relative de ces sociétés en interrogeant uniquement les personnes déclarant connaître ces entités, et ce dans le but de « gommer l’avantage en termes de notoriété que les entreprises plus connues pourraient avoir par rapport aux autres ».

La RSE, un critère d’attractivité en augmentation

Le rapport Randstad revient également sur les différents critères d’attractivité pris en compte par les sondés, à savoir un échantillon représentatif de 9.893 personnes de 18 à 65 ans, avec une surreprésentation de la tranche 25-44 ans.

Il y apparaît notamment que la prise en compte des politiques de Responsabilité Sociétale et Environnementale des entreprises est en hausse de quatre points. Citée par 20% des Français, la RSE ne fait pas encore partie des critères décisifs mais gagne du terrain, notamment auprès de la Génération Z puisque les 18-24 ans sont 26% à déclarer accorder de l’importance aux valeurs de la marque-employeur, soit six points de plus que la moyenne globale.

Parmi les critères majeurs, on retrouve le niveau de rémunération – leader depuis 2014 -, puis l’ambiance au travail et l’équilibre ressenti entre la vie professionnelle et personnelle. Si les perspectives de carrière apparaissent en quatrième position du classement, la sécurité de l’emploi continue son déclin entamé en 2010, porté par un écosystème voyant fleurir les start-up, les contrats éphémères et les statuts freelance.

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