Le marché du luxe repart à la hausse en Russie

Publié le par Journal du Luxe

La demande de produits de luxe semble se rétablir pas à pas en Russie. C’est le constat que l’on peut tirer d’un sondage réalisé par le cabinet d’audit et de conseil Deloitte auprès de russes aisés.

Les russes dépensent davantage dans le secteur du luxe

Le marché du luxe ne connaitrait plus la crise en Russie. Selon le sondage du cabinet Deloitte, 62% des russes aisés dépenseraient davantage pour acquérir un produit très haut de gamme. Un constat également valable en Chine et aux Émirats arabes unis.

Les russes serait en premier lieu attirés par l’univers de la mode en achetant des vêtements réalisées par de grandes Maisons mais aussi des accessoires et des chaussures.

« Les ventes de produits de luxe ont augmenté de 8% l’an dernier. Cette année, les experts s’attendent à une croissance de 11% », confie Daria Iadernaïa, directrice générale de l’agence de conseil dans l’industrie de la mode Y consulting au média Russia Beyond The Headlines.

La crise : moteur de la demande de yachts et de jets privés en Russie

Si les consommateurs russes avaient auparavant tendance à effectuer leurs achats à l’étranger, c’est aujourd’hui en Russie qu’ils souhaitent acquérir des articles de luxe. « Les prix des produits de luxe sont aujourd’hui plus avantageux en Russie qu’à l’étranger et ils n’ont aucune raison d’aller voir ailleurs », indique Daria Iadernaïa.

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Paradoxalement, ce serait la crise qui aurait poussé les russes aisés à consommer davantage de produits de luxe. Ces derniers seraient en effet motivés par le fait de « montrer à tout le monde que tout va bien pour eux dans les affaires et dans la vie », souligne Daria Iadernaïa.

Ainsi, pour montrer leur supériorité, les russes aisés investiraient dans les jets privés et dans les yachts. Selon Forbes, sur les 350 yachts achetés en 2016, la majorité l’ont été en Russie à l’instar du Dilbar acquis pour 500 millions d’euros par Alicher Ousmanov ou du Salling yacht A, acheté par Andreï Melnitchenko pour 350 millions d’euros.

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