La ville la plus chère du monde en 2016
Publié le par Journal du Luxe
Quelle est la ville la plus chère du monde ? C’est une question à laquelle répond deux fois par an une étude de l’Economist Intelligence Unit (EIU).
Un moyen pour les directions de ressources humaines de revoir les grilles de rémunération des cadres et dirigeants présents à l’étranger, et de fixer d’éventuelles compensations pour les salariés en voyages d’affaires.
Singapour en tête de classement
L’étude s’est appuyée sur les prix de 160 produits et services. Nourriture, boissons, articles ménagers, loyers, vêtements, transports, loisirs… autant de critères pris en compte par l’EIU et appliqués à 133 villes.
Depuis trois ans le résultat est le même, Singapour reste la ville la plus chère du monde.
En cause principalement, le coût des transports au sein de la Cité-État qui sont 2,7 fois plus élevés qu’à New York. Difficile donc pour les petits budgets d’y rouler en voiture.
Les vêtements et les charges à Singapour (eau, gaz, électricité), sont également les plus onéreux du monde.
Paris, 5ème ville la plus chère du monde
Paris est la seule ville de l’eurozone à figurer dans le top 10 du classement de l’EIU. Selon l’étude, les villes européennes seraient plus onéreuses en ce qui concerne les divertissements.
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La Ville Lumières était deuxième au classement en 2014, le coût de la vie y est désormais moins chère en 2016. En raison de la dépréciation de l’euro, les villes européennes ont eu tendance à reculer dans un classement désormais chapeauté par des villes asiatiques (Singapour, Hong Kong) et suisses (Zurich, Genève).
Les villes américaines de plus en plus chères
Si l’euro se déprécie, le dollar lui, a effectué un rebond considérable. En conséquence, le coût de la vie a augmenté aux États-Unis.
Ainsi, New York gagne 42 places au classement des villes les plus chères du monde et se hisse dans le top 10 aux côtés de Los Angeles. Une progression qui n’a pourtant pas eu l’air d’effrayer les investisseurs étrangers en 2015.
Devant New York, on retrouve Londres qui arrive en sixième position, juste derrière Paris. Les villes japonaises deviennent plus abordables en raison notamment de la stagnation de l’inflation et de la chute du yen.