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Trasce : l’industrie de la cosmétique s’unit pour améliorer la traçabilité des chaînes d’approvisionnement.

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Sous l’impulsion de la maison Chanel, 15 acteurs de l’industrie du luxe ont annoncé s’unir sous le consortium Trasce. Ensemble, ils travailleront sur la cartographie des filières d’approvisionnement.

Une plateforme digitale commune

Le secteur de la cosmétique poursuit ses efforts en matière de RSE. Sous l’initiative de Chanel, et soutenu par la Fédération des entreprises de la beauté (FEBEA), un consortium pour l’amélioration des chaînes d’approvisionnement vient de voir le jour.

Baptisé Trasce pour TRaceability Alliance for Sustainable CosmEtics, il réunit plus précisément les marques Albéa, Chanel, Clarins, Cosfibel powered by GPA Global, Dior, The Estée Lauder Companies, Groupe Pochet, L’Occitane en Provence, L’Oréal Groupe, Merck, Neyret, Nuxe, Sensient, Shiseido et Sisley.

Ces grands noms de la cosmétique auront pour mission de cartographier très précisément leurs chaînes d’approvisionnement sur l’ensemble de la chaîne de valeur. Le tout via une plateforme digitale commune, Transparency-One, un réseau qui a déjà fait ses preuves dans l’industrie alimentaire ou automobile.

Très concrètement, les données collectées permettront aux entreprises de suivre leur consommation des ressources mais aussi leur production de déchets à chaque étape. Avec pour objectif final d’améliorer collectivement leurs pratiques.

Une étape clé pour booster la durabilitéécologique dans le secteur des cosmétiques, comme l’explique Julien Garry, directeur international des achats et innovation développement packaging chez Chanel parfum Beauté : "le travail indispensable et exigeant de cartographie de certaines chaînes d’approvisionnement réalisé ces dernières années nous a permis d'appréhender les principales limites de l’exercice. Il est parfois assez difficile pour un donneur d'ordre seul de convaincre des fournisseurs de rangs éloignés de s’engager dans cette démarche, alors que nous n'échangeons pas directement avec eux ou qu’ils ne répondent pas aux mêmes exigences réglementaires. Fort de ce constat, nous avons proposé aux acteurs du secteur de nous unir pour tracer le plus loin et le plus rapidement possible nos chaînes d'approvisionnement."

Une initiative qui n’est pas sans rappeler Aura, le consortium blockchain co-fondé par LVMH, Prada Group, Cartier et OTB Group. Lancé en 2021, le groupement annonçait vouloir améliorer la traçabilité de sa supply-chain, notamment pour l’achat de ses diamants.

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©Pixabay

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