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Hermès porte plainte contre le projet NFT MetaBirkins.

Publié le par Journal du Luxe

La maison de luxe avait exprimé son mécontentement il y a quelques semaines quant à la sortie de créations numériques non-autorisées.

Les MetaBirkins de la discorde.

Début 2021, Mason Rothschild présentait "Baby Birkin", un seul et unique NFT né d'une collaboration avec le peintre Eric Ramirez. Après avoir vu la création s'écouler à 23.500 dollars sur la plateforme Basic Space, le digital artist s'est une nouvelle fois inspiré du sac Birkin pour proposer "MetaBirkins", une série de 100 interprétations NFT du célèbre sac Hermès, proposées à la vente sur OpenSea en décembre dernier.

Une initiative pas vraiment du goût de la maison parisienne qui s'est rapidement manifestée pour dénoncer une atteinte à son image de marque et à la notion de propriété intellectuelle, qualifiant ces NFTs de "faux produits Hermès".

Contactée par la marque de luxe, OpenSea a retiré les MetaBirkins de son interface là où Mason Rothschild, qui invoque la liberté d'expression artistique, a continué à en assurer la promotion sur Discord et sur Rarible. Une demande de nom de domaine afférente au projet MetaBirkins a par ailleurs été déposée par celui-ci le 7 novembre dernier. 

De quoi pousser Hermès à agir légalement en déposant plainte il y a quelques jours auprès d'un tribunal de la juridiction de New-York. Insistant sur le caractère trompeur de cette opération, la maison a demandé l'arrêt de ce projet, la récupération du nom de domaine ainsi que le paiement de dommages et intérêts liés en partie à la vente des NFTs incriminés.

Selon les chiffres avancés par Hermès dans sa plainte de 47 pages, le "volume total des ventes de NFTs MetaBirkins aurait dépassé 1,1 million de dollars, avec des tarifs unitaires compris entre 15.200 dollars et 45.100 dollars."

Par le biais de cette affaire, Hermès a par ailleurs confirmé le fait que la maison n'avait "pas encore émis et vendu' ses propres NFTs.

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