Le boomerang créé par Chanel fait polémique sur Instagram

Publié le par Journal du Luxe

Chanel a lancé depuis peu un boomerang sur le marché du luxe. Une création atypique qui fait polémique. Certains internautes ont accusé la Maison de mode de se livrer à une « appropriation culturelle ».

Le Boomerang de Chanel : une création qui ne revient pas à tout le monde

Chanel fait dans l’original. La Maison de mode française a dévoilé un boomerang de luxe à son effigie. Commercialisée à hauteur de 1 260 euros, cette création atypique n’a pas séduit tous les internautes.

Certains d’entre eux ont en effet indiqué sur Instagram que ce boomerang constituait une atteinte à la culture des Aborigènes d’Australie. Le peuple avait en effet imaginé cet objet traditionnel durant les premières années de son existence.

boomerang chanel

L’origine de cette polémique émane d’une publication de Jeffree Star sur son compte Instagram. L’artiste et mannequin avait alors posté une photo du fameux boomerang Chanel accompagné du commentaire « Je m’éclate avec mon nouveau boomernag Chanel ».

Un « manque de respect » envers le peuple aborigène ?

Certains utilisateurs d’Instagram ont été révoltés à la vision du boomerang Chanel. Certains d’entre eux ont accusé la marque de luxe de « manque de respect » à l’égard de la communauté aborigène qui utilisait jadis cet objet pour chasser.

boomerang chanel
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« En tant qu’indigène australienne, je trouve très offensant de voir ma culture réduite à un jouet », déclare une utilisatrice d’Instagram. Le service de communication de Chanel n’a pas tardé à réagir à ces accusations. « Nous comprenons parfaitement l’attachment culturel que la communauté aborigène et des îles du détroit de Torrès porte à cet objet et nous le respectons ».

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Doit-on pour autant parler d’une « appropriation culturelle » ? Chanel s’attelle depuis quelques temps à s’imposer sur le marché du sportwear en créant des jeux de luxe. Outre ce boomerang, la Maison de mode a récemment dévoilé un jeu de raquettes de plage vendu à 3 170 euros, ainsi qu’une raquette de tennis à 1 450 euros.

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