Le groupe Kering souhaite faire doubler les ventes de la marque Alexander McQueen
Publié le par Journal du Luxe
Kering, groupe figurant parmi les leaders mondiaux de l’habillement et des accessoires, désire doubler les ventes de la griffe Alexander McQueen ces prochaines années.
Alexander McQueen : une « petite » marque parmi les « grandes »
Le groupe Kering entend doubler les ventes de la maison Alexander McQueen d’ici trois ou quatre ans. La griffe réalise actuellement un chiffre d’affaires d’environ 250 millions d’euros, ainsi le groupe vise les 500 millions d’euros d’ici à 2018.
Cette marque prestigieuse connue pour ses robes spectaculaires, ses talons aiguilles vertigineux et ses matières précieuses, est plus proche de l’univers de la haute couture que de celui du prêt-à-porter. Alexander McQueen arrive après la marque Balenciaga en termes de ventes -marque du même groupe et dont le directeur créatif est Alexander Wang-.
La « petite » griffe du groupe Kering se tient loin derrière le « géant » Saint Laurent, dont les ventes ont franchi les 700 millions d’euros en 2014 après une croissance de 27%.
Une croissance possible grâce à l’expansion de son réseau de magasins et une focalisation sur la maroquinerie
Alexander McQueen, pour augmenter ostensiblement ses ventes pense pouvoir doubler le nombre de ses boutiques passant de 45 à 90 boutiques propres à la griffe. Des ouvertures de magasins seraient prévues en Europe, en Asie, aux États-Unis et au Japon. Cette extension permettrait ainsi d’augmenter considérablement la part de vente de la griffe réalisée dans ses propres magasins (de 36% à 54%), le reste étant distribué par des distributeurs tiers.
La rentabilité de la marque pourrait également croitre par l’augmentation de la part des ventes d’accessoires de la griffe dans son chiffre d’affaires. Ainsi, la marque Alexander McQueen pourrait dès à présent se focaliser davantage sur ses collections de maroquinerie.
La maison mise aussi sur la forte croissance de sa gamme luxe dite « accessible » avec sa ligne « McQ » qui est vendue deux fois moins cher que les autres pièces de la collection et qui compte pour environ 20% de ses ventes totales.
Néanmoins, ce plan de relance semble relativement classique pour une marque si peu conventionnelle, mais il s’agirait d’une nouvelle réussite en terme de développement de marque pour le groupe Kering (après les succès de Bottega Veneta, Saint Laurent et Balenciaga).
Le groupe Kering souhaite aujourd’hui concurrencer les plus grands groupes de luxe tels que LVMH et Hermès.