construction d’un système de notation basé sur une méthodologie scientifique

L’Oréal et LVMH s'unissent à des acteurs de la cosmétique autour d'un système de notation de l’impact environnemental des produits de beauté.

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L’Oréal, LVMH, Natura&Co, Unilever et Henkel ont annoncé cette semaine une collaboration autour d'un système de notation concernant l’impact environnemental des produits de beauté.

Répondre aux besoins de transparence des consommateurs.

L’objectif de cette collaboration au sein de l’industrie de la beauté est de répondre aux exigences des consommateurs, à la recherche de transparence. En travaillant main dans la main, ces cinq entreprises souhaitent donc mettre en place un dispositif reposant sur des points communs et visant à noter l’impact environnemental des produits cosmétiques sur des aspects tels que, entre autres, la formulation et l’emballage. Le but ? Déterminer un score global capable d'informer les consommateurs de l'impact environnemental de leur achat et ce, en prenant en compte l'ensemble du cycle de vie des produits.

Un système de notation basé sur une méthodologie scientifique.

Pour mener à bien ce projet, L’Oréal, LVMH, Natura&Co, Unilever et Henkel s'appuieront sur le cabinet de conseil Quantis. Un panel d’experts scientifiques indépendants ainsi que des universitaires et des ONG seront également consultés tout au long du processus de construction du système de notation afin d’en garantir l'intégrité.

Ce système s'articulera sur une méthode de mesure commune des impact environnementaux - adossée aux principes du "Product Environmental Footprint", la méthode scientifique de l’Union européenne pour quantifier l’empreinte environnementale des produits -, mais aussi sur une base de données et un outil communs, ainsi qu'un système de notation harmonisé.

Une initiative ouverte à l’ensemble des acteurs de l’industrie cosmétique.

Afin que cette initiative soit la plus conséquente possible, un consortium sera créé et ouvert à l’ensemble des entreprises du secteur, quelles que soient leur taille ou leurs ressources.

« Il est possible dans le secteur de la cosmétique, comme cela s’est passé dans d’autres secteurs, de construire un dispositif scientifique d’évaluation de l’impact environnemental des produits, qui s’appuie sur une analyse complète du cycle de vie. La condition est la mise en commun de connaissances et d’expertises, notamment concernant les données d’impact environnemental ; c’est sur cette voie que les membres fondateurs du consortium s’engagent »

Philippe Osset, expert de l'application des évaluations du cycle de vie à l'éco-conception, consultant à la Commission européenne et l'AFNOR

Toutes les structures souhaitant s’associer à ce système bénéficieront ainsi du partage des connaissances des cinq fondateurs alors que les nouveaux entrants seront invités à apporter leur propre vision du sujet.

construction d’un système de notation basé sur une méthodologie scientifique
©MarioGogh

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