Richemont : un fonds activiste demande des changements au conseil d'administration.
Publié le par Journal du Luxe
Le groupe de luxe suisse, propriétaire notamment des maisons Cartier, Van Cleef & Arpels, Jaeger LeCoultre ou encore Chloé, fait l'objet d'une demande spéciale opérée par Bluebell Capital Partners Limited.
Une meilleure représentation des propriétaires d'actions de type A.
Un manque de représentation au sein du conseil d'administration de Richemont ? C'est en tout cas le propos porté par le fonds activiste Bluebell Capital Partners, basé à Londres.
Selon une information partagée par la Compagnie Financière Richemont elle-même, la demande porterait sur la désignation et l'élection au sein de son conseil d'administration d'un représentant des actionnaires propriétaires d'actions de type A, c'est à dire cotées à la Bourse suisse.
Dans la foulée, Bluebell Capital Partners aurait également formulé une demande relative à la modification des statuts du groupe avec, en ligne de mire, un ajustement de l'article 22 du règlement général afin de porter à six personnes le nombre minimal de représentants au conseil d'administration, incluant une égalité de représentants des porteurs d'actions A et B.
Selon le site officiel de Richemont, le groupe disposerait de 522 millions d'actions A cotées sur le SIX Swiss Exchange ainsi que d'un nombre identiques d'actions de type B. Non cotées, celles-ci représenteraient 9,1% des fonds propres du groupe et seraient détenues intégralement par la Compagnie Financière Rupert présidée par l'homme d'affaires sud-africain Johann Rupert, également Chairman de Richemont.
Alors que la part des actions Richemont détenues par Bluebell Capital Partners n'a pas été précisée, cette demande intervient quelques jours à peine après la publication des derniers résultats du groupe fort de ventes en progression de +12% à l’issue de son premier trimestre d’exercice décalé, établi d’avril à juin.
Selon Richemont, les propositions de Bluebell Capital Partners seront soumises à l'assemblée générale annuelle du 7 septembre prochain et seront examinées et commentées "en temps voulu".