Vertu lance un smartphone de luxe axé sur le Web3.
Publié le par Anaïs Clavell
La marque Vertu a annoncé la sortie de son nouveau smartphone haut-de-gamme aux caractéristiques Web3 friendly.
Web3, NFT et technologie blockchain au cœur de ce nouveau modèle.
Baptisé Metavertu, ce smartphone est présenté par la marque comme une véritable révolution technologique. Du mode classique, l’utilisateur pourra basculer en un clic vers un modeWeb3 crypté et sécurisé. Il accédera ainsi à un “wallet”, un store d’applications décentralisées et à un “Pass NFT” qui lui offrira “certains avantages”, assure la société.
Côté caractéristiques techniques, Metavertu met la barre haute. Le smartphone possède un écran incurvé de 6,67 pouces, mais aussi 3 caméras et jusqu’à 1TO de stockage. Un bijou de technologie qui ne nécessite que 20 minutes de charge pour être au maximum de ses capacités.
La cible de ce smartphone nouvelle génération ? Les riches et très riches business (wo)men capables de débourser des dizaines de milliers d’euros. Les prix variants entre 3 362 € pour la version de base et jusqu’à 42 087 euros pour le modèle le plus luxueux en cuir d’Alligator, or 18 carats et diamants.
Metavertu, nouveau concurrent d'Apple ?
Pour annoncer la sortie de son nouveau smartphone, Vertu a publié sur son compte Instagram une courte vidéo qui rappelle la très célèbre publicité “1984” d’Apple. À une différence près : le personnage principal mord dans une pomme, dans laquelle se cache un ver, puis il jette le fruit et brise un écran sur lequel apparaît un autre personnage tenant une pomme. Une communication agressive envers la firme californienne, qui nous dévoile l’ambition de Vertu : bousculer et faire tomber le monopole Apple.
Et pourtant, la situation économique de ce fabriquant européen n’a jamais été très stable. Initialement lancé par Nokia au Royaume-Uni à la fin des années 1990, l’entreprise a connu de gros déboires financiers en 2017, jusqu’à mettre la clé sous la porte cette même année. Elle est finalement rachetée quelques mois plus tard par Baferton Ltd, une société chypriote appartenant au turc Murat Hakan Uzan, qui aurait déboursé environ 50 millions de livres.