Prada étend son offre de restauration
Publié le par Journal du Luxe
Avec l'ouverture d'un Prada Caffè à Singapour, la Maison de luxe inaugure sa toute première table en Asie du Sud-Est.
Un Prada Caffè au ION Orchard
Au deuxième étage de la boutique Prada du centre commercial ION Orchard, les murs vert pistache assortis au sol à damiers noir et blanc ne laissent que peu de doutes quant à la nature du projet. Inspiré du Prada Caffè de chez Harrods à Londres mais aussi de la première boutique ouverte par la marque en 1913 dans la Galerie Vittorio Emanuele II de Milan, ce nouvel espace se veut proposer une expérience aussi visuelle que gastronomique.
Du petit déjeuner à l'apéritivo, le Prada Caffè de Singapour mise sur une carte construite autour d'incontournables du snacking à l'italienne. Ici, tartines Crostone, salades et sandwiches toastés font la part belle aux produits méditerranéens là où l'offre sucrée porte la signature de Marchesi 1824, la pâtisserie milanaise deux fois centenaire rachetée par Prada Group il y a une dizaine d'année.
Tiramisus, Giandujas, biscuits aux citrons de Sicile, tartelettes assorties, panettones : ultra graphiques, ces formats individuels côtoient une large sélection de chocolats, pralinés et autres jellies colorés à déguster sur place ou à emporter dans de nouveaux emballages ultra minimalistes, revendiqués zéro plastique et biodégradables.
Au menu également, un assortiment de cafés de spécialité, un afternoon tea, un rituel de dégustation de caviar Osciètre ou encore une sélection de vins italiens, mocktails et cocktails parmi lesquels plusieurs déclinaisons du Spritz et du Negroni.
Cette ouverture à Singapour intervient alors que cette région du globe pourrait activement contribuer au regain de dynamisme sur un secteur du luxe au ralenti. D'après l'étude Luxury Monitor publiée en novembre dernier par le cabinet Bain & Company et la fondation Altagamma, l'ensemble des marchés émergents - l'Asie du Sud-Est mais aussi l'Inde, l'Amérique latine ou encore l'Afrique - pourraient en effet injecter plus de 50 millions de consommateurs principalement issus des classes moyennes supérieures dans l'économie du luxe d'ici 2030.