Alessandro Michele sort un livre.

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En attendant de faire ses débuts chez Valentino en septembre prochain, Alessandro Michele n’a pas chômé : le créateur italien s'est attelé à la co-rédaction d'un ouvrage à la fois philosophique et autobiographique.

Un essai philosophique autour du processus de création.

Il le martèle à la presse, il s’agit de son premier et dernier livre. Alessandro Michele, directeur artistique de Gucci de 2015 à 2022, s’essaye à un nouveau domaine, celui de la littérature. Ce dernier assure en ce moment même la promotion de The Life of Shapes : Philosophy of Re-enchantment, en français La vie des formes : Philosophie du réenchantement écrit avec le philosophe italien Emanuele Coccia et publié aux éditions HarperCollins.

L’ouvrage, qui entremêle mode et philosophie, est le résultat de longues conversations entre Coccia et Michele : "Nous avons parlé et enregistré nos pensées pendant environ un an, principalement durant la pandémie. Le livre est très intense et personnel. J'ai mis de l'ordre dans mes pensées, j'ai découvert mes priorités, c'était comme une thérapie", détaille le créateur à WWD.

S’il distille quelques bribes de sa vie et de sa carrière, Alessandro Michele a avant tout conçu ce livre comme un essai philosophique autour des concepts de liberté, de mode et, plus globalement, du processus de création. Un goût pour la philosophie que l’on retrouvait déjà dans ses communiqués de presse pour Gucci : exit les formules marketing, le designer romain préférant y décrire ses collections au travers de citations empruntées à de grands philosophes.

Un choix éditorial qui se veut donc sortir quelque peu des sentiers battus généralement empruntés par les grands noms de la mode. Ici, ni croquis, ni photos de défilés : Alessandro Michele y écoute ses envies philosophiques sans se soucier du glamour.

Une audace et une liberté qui fonctionnent puisque lors de sa présentation début mai au salon international du livre de Turin, l'un des plus importants salons du livre en Europe, l’ouvrage a reçu d’excellentes critiques et, le créateur, venu en personne le défendre, une véritable ovation.

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