« Le Luxe c’est ce qui dure, dont on ne se lasse pas et qui peut se transmettre » Frédérique Picard, Carel Paris

C’est par essence, ce qui dure, dont on ne se lasse pas et qui peut se transmettre. Cette notion de transmission d’une génération à une autre est très importante chez Carel Paris. 

Je dirai un mélange de "pop et de chic parisien", représenté par une femme qui le porte de façon cool et décontractée, mais toujours dans la maîtrise de son style ! Elle aime "le chic" : quelque chose d’indéfinissable, mystérieux , la femme se remarque, mais subtilement… Toutefois, la Maison a su évoluer au fil du temps. Nous avons gardé son héritage, avec les brides, les salomés, les babies, ou encore les ballerines ultra plates avec un nœud en gros grain qui étaient notre marque de fabrique, mais nous les avons complètement retravaillées pour les rendre plus sexy, moins banales - avec des bicolores dans toutes les nuances de l’arc-en-ciel, ou des multi brides - et bien sûr plus de confort, en étant beaucoup plus souples pour que n’importe quels pieds habitués aux baskets s’y sentent bien immédiatement. 

Nos souliers et nos sacs sont très qualitatifs, avec une production artisanale en Italie et le choix des meilleurs peaux qui nous aident à atteindre cette perfection. Notre choix se porte cependant par un prix juste et non gonflé, du fait notamment que nous ne faisons pas de campagnes de télévision ou que nous n’avons pas d’égéries, nous préférons laisser venir à nous les célébrités comme certaines stars de la K-Pop coréennes qui nous adorent.

Nous attirons ainsi des femmes du monde entier, que ce soit en France, à Londres, à Séoul ou encore à New York. Et c’est notamment toute cette jeune génération de chanteuses - Angèle, Vanille, Adèle, Clara Luciani... - qui nous permet aujourd’hui d’entrer en résonance avec la Gen Z et les nouvelles acheteuses du luxe.

Cela passe notamment par des collaborations avec des stylistes ou d’autres Maisons qui nous aident à conserver notre audace et à repousser les terrains d’expression créatifs. On peut citer la prochaine collaboration avec Charles de Vilmorin en novembre prochain, ou encore récemment avec Alphonse Maître Pierre, nouvelle coqueluche de la mode, avec Gucci ou La Veste. 

Nous nous sommes beaucoup inspirés de Françoise Hardy, décédée cette année, qui, selon nous, représente l’essence même de la Française mystérieuse, douce et forte à la fois… qui aime les bad boys. C’est donc une collection qui suit son parcours et emprunte au vestiaire rock anglais avec quelques pièces phares avec des rivets ou des imprimés psychédéliques. 

Notre objectif est de toujours étonner tout en restant portable et adapté à tous types de situations, avec un style intemporel mais fantaisiste à la marge. Un style qui donne de l’optimisme et de la joie, et qui reste, bien sûr, accessible car nous aimons et respectons infiniment nos clientes.

En effet, nous ouvrons prochainement une nouvelle boutique à Bruxelles, entièrement décorée par le collectif Deborah Baumann… C’est un nouveau style de boutique et d’expérience client où le côté arty s’associe à la récupération des matériaux : de quoi mixer fun et éthique de façon assez unique !