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Inventer des matériaux « augmentés » à partir de matières industrielles ou biosourcées existantes.

Publié le par Journal du Luxe

Comment allier les caractéristiques du luxe aux objectifs de développement durable ? En exclusivité pour le Club des Chroniqueurs du Journal du Luxe, Laetitia Pfeiffer, Executive Partner Digital & Innovation pour IBM France, nous explique le procédé frittage Flash/SPS de Sintermat.

Réinventer les matériaux : un objectif pour le luxe

Quand les start-up décident de réinventer les matériaux existants en développant de nouveaux business modèles alliant technologies de pointe, imagination et excellence, elles se mettent au service de la création, décuplent l‘inventivité des designers et répondent aux nouvelles attentes d’éco-responsabilité et l’attrait pour le local des consommateurs.

Actuellement, l’industrie du luxe doit faire face à de nombreux défis : produire mieux, rationaliser l’utilisation de matière première, proposer des produits innovants et de nouvelles expériences aux clients, réduire son impact environnemental…

Sintermat, du sel au diamant, de l’alliage au sarment

SINTERMAT, start-up de Montbard en Bourgogne-Franche Comté, a breveté une méthode unique de frittage Flash/SPS en collaboration avec des laboratoires de recherche. Elle permet d’assembler plusieurs matières sans apport d’additif et d’obtenir des multi-matériaux personnalisés (nuance, matière, texture, …) offrant ainsi une créativité sans limite pour les maisons de luxe, les marques, les designers : slow fashion avec l’utilisation de chutes de tissu, horlogerie avec lunettes de montre en alliage d’une dureté multipliée par 2, lunetterie avec branches ou étuis en sarment de vigne, maroquinerie avec poignées de sacs en cuirs reconstitués ou odorants grâce aux marcs de café, etc.

Le processus de Sintermat ©Sintermat

Ces matériaux augmentés possèdent des propriétés inédites et des performances exceptionnelles : haute résistance, haute densité, dureté améliorée, durée de vie allongée, allègement, design unique…

Le procédé fonctionne à partir de matières industrielles (métalliques, céramiques…) mais également de matières biosourcées (bois, végétaux…). La fabrication est écologique : réduction des étapes, réduction du gaspillage de matières premières, chauffage et refroidissement maîtrisés, consommation de la matière au juste besoin. Une méthode qui participe activement à une industrie plus verte et à l’économie circulaire en recyclant la matière et en valorisant les déchets.

Crédit à la une : ©Sintermat

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