Kering combat les violences domestiques

Publié le par Journal du Luxe

Kering met l’accent sur la lutte face aux violences familiales aux États-Unis. Une campagne créée à l’initiative du PDG François-Henri Pinault et de la directrice du développement durable du groupe Marie-Claire Daveu.

Les violences domestiques entraînent des pertes d’emploi

« Si l’on prend en compte qu’environ 60% des victimes de violences domestiques aux États-Unis perdent leur emploi chaque année, nous ne pouvons que prendre des mesures ».

Cette déclaration de François-Henir Pinault marque le début de l’action entreprise par Kering face aux violences familiales.

agression sexuelle

Pour cela, le groupe de luxe français s’est allié avec deux entités que sont NAESV (National Alliance to End Sexual Violence) et NNEDV (National Network to End Domestic Violence).

Kering vise ainsi à mobiliser ses employés par la création d’un programme de formation, afin de les sensibiliser à la réalité des violences sexuelles et domestiques.

Un programme qui avait d’ores et déjà été initié en France, en Italie et au Royaume-Uni. Le groupe l’instaure désormais aux États-Unis, en invitant ses 1 200 employés à s’informer sur les comportements à adopter face à de telles situations.

employé asie kering

Avec une majorité de femmes employées pour la main d’œuvre de Kering, le Fondation du groupe entreprend régulièrement des campagnes visant à améliorer la qualité de vie de ses salariées.

Kering éduque ses employés aux États-Unis

Le lundi 6 juin 2016 à New York la campagne de lutte face aux violences domestiques a été officiellement lancée aux États-Unis. Une cérémonie orchestrée sous la houlette de Marie-Claire Daveu, le président de NAESV Johnson Hostler, et la vice-présidente exécutive de NNEDV Cindy Southworth.

violence conjugale

La formation était d’ores et déjà suivie par certains employés américains du groupe Kering. Elle vise à mettre l’accent sur la lutte contre les stéréotypes et la création d’un milieu de travail adapté aux victimes de violences domestiques.

« Le lieu de travail peut se présenter comme un lieu d’évasion pour ceux qui connaissent la violence. Nous souhaitons créer un véritable système de soutien renforcé grâce au nouveau partenariat entrepris avec NAESV et NNEDV », a indiqué François-Henri Pinault.

Le saviez-vous ?

Une femme sur trois a déjà été victime de violences dans le monde.

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