LVMH primé pour sa lutte contre la contrefaçon
Publié le par Journal du Luxe
Le 06 juin dernier se tenait la 22ème Journée Mondiale anti-contrefaçon. À cette occasion, le Groupe de Luxe LVMH s’est vu récompensé pour ses engagements en la matière.
L’équipe « Protection des Marchés » LVMH distinguée
Alors que LVMH n’a toujours pas confirmé officiellement le déploiement de sa blockchain Aura, le département « Protection des Marchés » du Groupe a reçu la semaine dernière le prix de la Meilleure Équipe d’Entreprise pour la mise en place d’actions dans la lutte contre la contrefaçon et l’obtention de résultats concrets.
« LVMH est fier de recevoir cette distinction qui récompense un travail méticuleux et de chaque instant de notre département Protection des marchés. Leur action au quotidien est essentielle pour sauvegarder nos savoir-faire et notre créativité tout en garantissant en permanence à nos clients les meilleurs biens et expériences. Ce prix nous encourage également à poursuivre nos efforts et à développer de nouvelles innovations pour lutter contre ce fléau mondial ».
Toni Belloni, Directeur Général Délégué LVMH
Un coût de 60 milliards d’euros pour l’Union Européenne
Cette journée d’échanges a également été l’occasion pour l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO) de partager ses dernières constatations. Ainsi, au sein de l’U.E, la contrefaçon coûterait plus de 60 milliards d’euros chaque année aux 11 secteurs les plus concernés.
En tête ? Le segment « Vêtements-Chaussures-Accessoires » avec un manque à gagner annuel de près de 28,4 milliards d’euros. Celui-ci serait suivi par le secteur des « Produits Pharmaceutiques » (9,6 milliards d’euros) puis par celui des « Cosmétiques et Soins » (7,1 milliards d’euros, un chiffre en augmentation). En France, l’impact total serait estimé à hauteur de 7 milliards d’euros.
L’UNIFAB (Union des Fabricants) a de son côté tiré la sonnette d’alarme quant à l’essor online d’articles contrefaits : « La contrefaçon multiplie ses offres de e-commerce en s’infiltrant insidieusement dans tous les réseaux de distribution sur Internet : plateformes, réseaux sociaux, marketplaces, sites de revente de produits d’occasion » précise l’organisme.
Dans ce contexte, les répercutions sur le secteur de l’emploi seraient plus que conséquentes : à l’échelle européenne, 468.000 postes seraient impactés par la baisse de chiffre d’affaires directement imputable à la contrefaçon.