Les marques de mode italiennes visent la Bourse de Milan
Publié le par Journal du Luxe
Les Maisons de mode italiennes se font de plus en plus nombreuses à viser la Bourse de Milan. Un moyen pour les marques indépendantes de s’inscrire dans une croissance considérable. Encore faut-il que leur intégration en Bourse soit correctement établie.
Pourquoi les Maisons de mode italiennes souhaitent-elles rentrer en Bourse ?
À la différence des Maisons françaises, les marques de mode en Italie sont nombreuses à se montrer indépendantes. Elles ne sont donc pas la propriété de grands groupes de luxe comme l’est Louis Vuitton pour LVMH ou Yves Saint Laurent pour Kering.
Les Maisons de mode italiennes ont donc toute la liberté d’engager leur capital à la Bourse de Milan. De plus, il s’avère qu’une entrée en Bourse s’est montrée bénéfique pour préserver les avantages du capitalisme familial.
« L’attention à la qualité du produit et à la réputation de la marque sont préservées tandis que l’entrée de managers externes et l’afflux de nouvelles ressources permettent une croissance plus importante », indique Armando Branchini, vice-président de la Fondation Altgamma aux Echos.
Tod’s, Ferragamo, Moncler : Maisons de mode qui rayonnent à la Bourse de Milan
Certaines expériences ont prouvé que l’introduction en Bourse d’une Maison de mode en Italie pouvait être bénéfique aussi bien pour les marques que pour les investisseurs.
Tod’s, Ferragamo, Moncler ou Brunello Cucinelli ont ainsi fait fructifier leur capital en faisant leur entrée à la Bourse de Milan. D’autres maisons de mode comme Burani et Gianfranco Ferré n’ont en revanche pas su profiter de cette opération.
La faute, selon Les Echos, à des « erreurs de management ou en ayant mis au point des plans de développement qui se sont révélés inadéquats ». L’année 2018 devrait voir plusieurs marques de mode italiennes faire leur entrée à la Bourse de Milan. Versace, Valentino, Roberto Cavalli et Sergio Rossi l’ont notamment annoncé.
Des marques dont une bonne partie du capital appartient à des fonds d’investissement comme Blackstone qui détient 20% du capital de Versace ou Clessindra qui s’est engagé au capital de Roberto Cavalli à hauteur de 90%