Le marché européen des produits de luxe d'occasion devrait croître de +8% d'ici 2028.

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Portée par des revenus de 16,6 milliards de dollars en 2022, la santé des activités de produits haut de gamme de seconde main en Europe continue d'être au beau fixe selon le rapport du cabinet d'analyse Research and Market.

De nouvelles habitudes encouragent l'acquisition de biens d'occasion second hand.

Bijoux, chaussures, ameublements et objets d'art, vêtements, montres... Toutes les catégories du luxe ont bel et bien droit à leurs versions seconde main. Propulsé par une appétence toujours plus forte autour de cette forme de consommation, le secteur a été incarné par bon nombre d'initiatives de la part des marques et des plateformes ces dernières années. 

Rolex Certified Pre-Owned, programme Balenciaga Re-sell, Gucci Vault dédié aux archives de la maison, opération Valentino Vintage... Autant de projets d'occasion menés en interne ou en partenariat avec des entités extérieures qui pourraient générer 20% des revenus des entreprises d'ici 2030, comme l'avait indiqué Joëlle de Montgolfier - Bain & Company - lors d'une interview pour le Journal du Luxe. 

Une vision partagée par Research and Market dans son nouveau rapport baptisé "Marché des produits de luxe d'occasion en Europe : tendances du secteur, part, taille, croissance, opportunités et prévisions 2023-2028". L'étude s'est concentrée sur une sélection d'acteurs de l'industrie, à l'image de Fendi, Vestiaire Collective, Cartier, Chrono24 ou encore Audemars Piguet. 

Si les activités de luxe d'occasion en Europe ont atteint 16,6 milliards de dollars en 2022, elles pourraient afficher des ventes de 26,5 milliards de dollars d'ici 2028, soit un taux de croissance annuel composé de 8,11%. 

Selon le cabinet d'étude de marché, ce développement s'explique par plusieurs facteurs. D'une part, l'évolution des mœurs et de la culture socio-économique dans les pays européens a dynamisé les achats, davantage permis par l'optimisation des plateformes spécialisées dans la revente.

D'autre part, la popularité des collections en édition limitée et l'augmentation des prix - comme chez Rolex et Louis Vuitton - ont boosté la rareté des produits neufs, encourageant le public à se tourner vers des alternatives plus accessibles.

Enfin, et en témoigne le Digital ID de Chloé, les usages technologiques ont largement contribué à améliorer l'authentification et la traçabilité des biens premium, gages de confiance pour la clientèle face aux problématiques de contrefaçon.

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