Premier trimestre réussi pour Tiffany & Co

Publié le par Journal du Luxe

Le joaillier américain Tiffany & Co a fait état de ses résultats financiers obtenus au cours du premier trimestre de l’année 2014. Grâce à l’augmentation de la vente de ses bijoux, le groupe américain a relevé sa prévision de bénéfice annuel.

 

Croissance du bénéfice de Tiffany & Co

Pour l’exercice de son premier trimestre de l’année 2014, le bijoutier américain a annoncé un bénéfice net de 126 millions de dollars. Le bénéfice par action a quant à lui augmenté de 19%, soit 97 cents par titre, une valeur supérieure aux attentes du marché.

En outre, les revenus du joaillier ont augmenté de 13% soit 1 milliard de dollars, amenant à un consensus de seulement 955 millions de dollars.

Le groupe Tiffany & Co a révisé à la hausse ses estimations pour l’année 2014/15, se terminant le 31 janvier prochain. Ainsi, les valeurs des actions du bijoutier de la 5ème avenue devraient être comprises entre 4,15 et 4,25 dollars.

 

tiffany & co

 

Augmentation des ventes de Tiffany & Co

Le PDG de Tiffany & Co, Michael Kowalski, explique ses excellents résultats par la hausse homogène de ses ventes. Selon lui, la croissance des ventes concerne la plupart des pays où le joaillier est implanté ainsi que la majorité de ses différentes catégories de produits. « Les ventes de la haute joaillerie et des pièces uniques sont restées solides, tandis que celles de nos nouvelles collections ont accéléré » , a-t-il souligné.

L’un des marchés les plus dynamiques de Tiffany & Co au premier trimestre est le Japon, avec une croissance des ventes de plus de 20%. Ce soudain regain s’explique par une hausse des achats dans le courant du mois de mars, afin de prévoir l’augmentation de la TVA à compter du 1er avril 2014.

Par ailleurs, les ventes du bijoutier se sont accrues de 8% aux États-Unis soit 439 millions de dollars et de 9% en Europe soit 101 millions de dollars.

 

Le 10 juin prochain, Tiffany & Co inaugurera sa nouvelle boutique sur les Champs Elysées. En parallèle, le joaillier américain rompt son accord avec l’Atelier Le Tallec, une fabrique artisanale désormais en péril.

 

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