Chronique

La culture de l'écart et Jacquemus.

Publié le par

La "Culture de l'Écart" est l'un des mantras de L'Oréal Luxe, qui a récemment inauguré sa très stratégique exposition "L'Art et la science du parfum" au Carrousel du Louvre. Son président, Cyril Chapuy l'a clairement défini : "le luxe dans la beauté réside dans l'audace, la provocation ; c'est l'art de la surprise, l'art de la disruption."

La dernière campagne masculine de Jacquemus, intitulée 'Les Statues' et photographiée par Théo de Gueltzl, avec la mégastar Bad Bunny, est une extension publicitaire du dernier défilé de Simon Porte à la Fondation Maeght. Ce défilé était d'une importance stratégique pour la maison, car il marque une élévation radicale de la marque vers un "Pop Luxe", séduisant la bourgeoise globale, en particulier les HNWI.

© Jacquemus

Simon Porte est un communicant hors pair, dénué de tout surmoi, passionné par le concept brut, sans emphase intellectuelle superflue. L'idée est toujours exprimée dans sa forme la plus pure. Avec la campagne "Les Statues", Jacquemus illustre la culture de l'écart, montrant qu'il n'y a... aucun écart entre le concept de la statue et le visuel publicitaire, en transformant Bad Bunny en une véritable statue humaine. Nous sommes témoins d'une piédestalisation en bonne et due forme. Porte ose tout, même se revendiquer comme le douzième art.

Simple, audacieux, provocateur, et émotionnellement puissant, la saga Jacquemus continue de s'élever chaque jour... Sky is the limit.

Nous reparlerons de la campagne Jacquemus lors du prochain Journal du Luxe Intelligence du 28 février.

Inscrivez-vous

par