Dolce & Gabbana met en garde contre les faussaires NFT.
Publié le par Journal du Luxe
Après la contrefaçon physique, la copie digitale. La maison de couture pointe du doigt les tentatives d'usurpation de son prochain projet NFT.
DGFamily ou la question de l'authenticité.
Il y a quelques jours, Dolce & Gabbana annonçait le lancement à venir de la DGFamily, une communauté construite autour de créations NFTs représentant des coffres de couleur noire, or ou platine, chaque teinte permettant de bénéficier d'expériences privilégiées on et/ou offline.
Mais alors que l'opération n'a pas encore été officiellement déployée sur le marché - seul un formulaire de pré-inscription est, pour l'heure, disponible - les copycats ne se sont pas fait attendre : plusieurs plateformes hébergent ainsi des projets imitant celui de la griffe italienne.
Même nom, même logo, mêmes visuels.... Une problématique que dénonce Dolce & Gabbana sur les réseaux sociaux. "Faites attention ! Il n’y a actuellement aucun drop en cours relatif à la DGFamily. Celui-ci se passera uniquement sur UNXD et non sur OpenSea ou n’importe quel autre site" prévient la maison.
De son côté, UNXD, la marketplace officielle de l'opération, appelle elle-aussi à la méfiance tout en indiquant avoir prévenu les plateformes concernées de la présence de ces faussaires.
Le revers d'un business en plein essor économique.
À l'heure où les maisons de luxe multiplient les initiatives sur le web.3, la question de l'origine et de l'authenticité de ces créations digitales s'inscrit plus que jamais au coeur du débat.
Il y a quelques semaines, Hermès portait ainsi plainte contre "MetaBirkins", un projet initié par l'artiste Mason Rothschild visant à réinterpréter le célèbre sac Birkin de la marque sous la forme de 100 NFTs. Une opération trompeuse pour le consommateur et une atteinte à la notion de propriété intellectuelle selon la griffe parisienne qui, pour l'instant, ne s'est pas publiquement lancée sur le marché des NFTs.
Car outre l'image de marque, l'argument économique se fait également entendre : à l'automne dernier, la toute première collection NFTs "Collezione Genesi" de Domenico Dolce et Stefano Gabbana avait à elle seule généré plus de 5,65 millions de dollars de recettes.