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Ce que doivent les égéries au luxe : le cas Chanel x Lily-Rose Depp.

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À l’heure de la guerre de l’attention, de la bataille contre les algorithmes, le luxe a plus que jamais besoin de ses égéries, et les célébrités ont plus que jamais besoin du luxe, tant financièrement que stratégiquement.

Une des maisons les plus efficientes dans la gestion des célébrités est Chanel. Sa line-up de stars est l’une des plus impressionnantes du secteur : Keira Knightley, Margaret Qualley, Vanessa Paradis, Timothée Chalamet, Caroline de Maigret, Kristen Stewart, Margot Robbie, Jennie… personne ne fait mieux.

Ces icônes de la pop culture ont un rôle unique, elles sont la voix officielle de Chanel, elles comblent le vide créé par la disparition de Karl Lagerfeld. Elles se substituent au silence de sa successeur Virginie Viard.

L’une des clés du succès de la maison Chanel réside dans sa capacité à rester toujours désirable auprès de la jeunesse, tout en appliquant une évolution raisonnable de sa proposition produit. Pour cela, elle compte sur son flair pour choisir le visage parfait pour incarner la "culture jeune du moment".

Ces icônes de la Pop Culture ont un rôle unique, elles sont la voix officielle de Chanel, elles comblent le vide créé par la disparition de Karl Lagerfeld, elles se substituent au silence de sa successeuse Virginie Viard.

Avec Angèle, Jennie et Whitney Peak, Lily-Rose Depp est la figure Z de Chanel. Le choix semblait parfait, incarnation ultime de la "fille de", d'une ancienne ambassadrice de la maison, star internationale des réseaux sociaux, rock attitude maîtrisée…

Jusqu’à l’échec industriel que représenta la sortie en grandes pompes à Cannes, de la série maudite "The Idol". Série malaisante, au "male gaze" revendiqué, au scénario raté, à la représentation complaisante des riches et plus encore une remise en question douloureuse des talents d'actrice de Lily-Rose. 

La carrière de Lily Rose est depuis à l’arrêt, entachée par le trauma "The Idol". Pourtant Chanel reste fidèle à Depp, en faisant d’elle la mégastar de deux campagnes Chanel Coco Neige et la montre Première, en cette rentrée.

Au-delà de la partie financière (le sponsoring devenant une partie majoritaire du business des actrices), la maison Chanel est bien plus qu’une généreuse sponsor pour ses ambassadrices, elle transmet également son incroyable soft power, elle leur permet de rester à l'affiche quels que soient leurs résultats au box office... jusqu’à un certain point, puisque le partage sur les réseaux sociaux de la campagne Coco Neige par Lily-Rose Depp n'a rapporté que 340 000 $ en MIV, d'après Launchmetrics...

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