Prada Group renforce la durabilité de sa chaîne d'approvisionnement textile.

Le groupe de luxe italien est l'une des dernières entités à intégrer la liste des membres du Textile Exchange, effectuant un pas de plus dans sa stratégie éthique et environnementale.

Prada Group : vers un sourcing plus responsable.

Quelques semaines après avoir présenté la démarche circulaire autour des décors des défilés de sa marque éponyme, le groupe Prada ajoute une pierre à son édifice durable en intégrant officiellement le Textile Exchange.

Fondée en 2002, cette organisation mondiale à but non lucratif a pour mission d’accompagner les marques dans l’identification des matériaux les plus responsables de l’industrie textile, que ce soit en termes d'impact environnemental ou humain. L’objectif ? Privilégier une production plus green et plus ciblée et ce, dès le début de la chaîne d'approvisionnement. “Cette adhésion s'inscrit dans la stratégie de développement durable du groupe et permet aux parties prenantes concernées, en interne, de développer une nouvelle expertise sur les matériaux responsables et les solutions avancées au sein de l'industrie textile” indique Prada Group qui, à l'issue de son exercice 2021, a enregistré une croissance de +8% par rapport à ses chiffres pré-pandémiques de 2019.

À l’heure où l’engagement RSE des marques et des maisons tend à devenir un critère d’adhésion majeur pour les consommateurs, le groupe avait déjà annoncé souhaiter réduire les émissions de gaz à effet de serre liées à ses activités opérées en direct de -29,4% d’ici 2026, en comparaison avec l’année de référence 2019. À l’horizon 2029, il entend également réduire de -42% les émissions indirectes relatives à sa chaîne de valeur étendue dont, justement, l'approvisionnement en matières premières.

Plus de 200 marques sont membres du Textile Exchange parmi lesquelles plusieurs maisons de luxe internationales dont Gucci, Stella McCartney, Chanel ou encore Burberry.