Le marché secondaire : la dernière Rencontre du Luxe en EBook !
Publié le par Journal du Luxe
Selon 91% des professionnels du Luxe interrogés dans le cadre de l’étude Ifop x Salon du Luxe Paris 2018, le marché de la seconde main est voué à se développer dans un futur proche. Face à cet engouement, Laura Perrard, Fondatrice du Salon du Luxe Paris et du Journal du Luxe, a souhaité débattre des enjeux de ce secteur et de son impact sur l’industrie du Luxe dans une Rencontre dédiée, le 17 octobre dernier.
Quand le Journal du Luxe rassemble Entrepreneurs et Créateurs autour du Marché Secondaire…
Un marché en plein essor
Le marché de la seconde main représenterait près de 16 milliards d’euros. Maximilien Urso, Président de Cresus et CEO d’Efficio Group, partenaire de l’événement, est ainsi revenu sur les subtilités d’un marché plus complexe qu’il n’y parait. Distributeurs off-price, boutiques solidaires, marketplaces, outlets, ventes privées physiques et online… l’éco-système est vaste et soumis à des dynamiques internationales spécifiques selon la maturité des marchés. Les Etats-Unis, par exemple, s’imposent comme particulièrement à l’aise sur ces modes de consommation en étant plus tournés vers le « cash-management » que sur le produit en tant que tel.
De nouveaux business-modèles boostés par des drivers forts
Si ces approches ont nourri de nouveaux types de distribution, elles ont également donné lieu à de nouveaux business modèles. Chez Panoply, par exemple, le vêtement n’a pas vocation à être acheté : il se loue sur internet, au sein du showroom parisien de la marque ou de son corner aux Galeries Lafayette. Emmanuelle Brizay, co-fondatrice, identifie des typologies de clientèle différentes selon la formule de location ponctuelle ou d’abonnement. En « favorisant l’usage à la possession », sa communauté fait preuve de valeurs qui font écho aux drivers d’achat sur le marché secondaire identifiés par Stéphane Truchi, Président de l’Ifop.
La circularité comme levier de data et de création
En effet, s’il y a une bonne raison pour laquelle les Maisons se doivent de poser leur regard sur ce sujet de société, c’est bien pour sa valeur responsable, un engagement cher aux yeux des consommateurs, et notamment des Millennials. Mais les bénéfices se jouent également ailleurs : en réintégrant dans leurs stratégies des produits de second cycle, les marques ont la capacité de consolider leur réputation de marque et de ré-intégrer le nouvel acheteur dans leurs process, un atout rendu possible grâce à la blockchain. Acteur du sujet avec la société Arianeee, Christian Jorge – par ailleurs co-fondateur de Vestiaire Collective -, revient sur les grands fondements de cette technologie et de sa faculté à « placer l’objet au coeur des CRM pour recréer du lien avec les différents consommateurs d’un même produit ».
La technologie : voilà également ce qui fait partie du système mis en place par Camille Gabbi, co-fondatrice du label Imparfaite Paris, plateforme remettant le vintage au goût du jour. Loin des clichés poussiéreux, la marque s’applique à valoriser ses pièces par des lookbooks et tend à s’appuyer sur de la data pour optimiser la suggestion, limitant ainsi l’écueil frustrant d’une pièce unique.
Et enfin, impossible de parler de Seconde Main sans revenir aux racines de ceux qui font la mode, à l’instar de la créatrice Gaëlle Constantini, très en vogue sur les réseaux sociaux. Son crédo ? L’upcycling. Chez elle, toutes les pièces sont conçues à partir de tissus usagés, à commencer par… les rideaux du Sénat. Un mode de conception fascinant où chaque geste, chaque savoir-faire, a du sens.
Un Livre Blanc dédié à l’économie circulaire
Vous n’avez pas pu assister à cette Rencontre ou désirez vous replonger dans le sujet ?
Retrouvez notre nouvel E-Book dédié à la Seconde Main : 25 pages reprenant en détails les approches et les témoignages de nos speakers, complétés par les décryptages de l’équipe du Journal du Luxe. Un must read pour comprendre aujourd’hui ce qui changera le Luxe de demain.
Découvrir le Livre Blanc et son sommaire, ici