Le Qatar nouveau propriétaire de Balmain

Publié le par Journal du Luxe

Balmain a finalement trouvé preneur. Sans surprise, l’émir du Qatar a remporté la mise grâce à un investissement de 485 millions d’euros.

La famille royale du Qatar rachète Balmain

La société d’investissement Mayhoola, propriété de la famille royale du Qatar, vient de mettre la main sur la Maison Balmain. Elle se montrait favorite dans la course au rachat de la marque depuis avril 2016.

Une offre de 485 millions d’euros a convaincu les héritières d’Alain Hivelin de céder leurs parts de marché au holding proche de Sheikha Moza, seconde femme de l’ancien émir qatari.

olivier rousteing

Par cette offre, Mayhoola a su déjouer toute la concurrence composée d’une dizaine de sociétés, à l’instar de L Capital, société d’investissement sponsorisé par LVMH, Permira ou encore le holding hongkongais Li ka-Shing.

Le Qatar prend donc les rênes de Balmain dans une période faste pour la marque. Depuis l’arrivée d’Olivier Rousteing en tant que directeur artistique en 2011, la Maison a su raviver l’intérêt des consommateurs pour ses créations.

Balmain affiche aujourd’hui un chiffre d’affaires de 120 millions d’euros.

Balmain aux côtés de Valentino

La famille royale du Qatar n’en est pas à son premier investissement dans une Maison de luxe. La société d’investissement Mayhoola avait d’ores et déjà acquis la propriété de Valentino en 2012 pour la somme de 700 millions d’euros.

défilé balmain

Depuis, la griffe italienne n’a cessé d’accroitre ses revenus. Son chiffre d’affaires a triplé et s’apprête à franchir la barre symbolique du milliard d’euros en 2016, grâce à l’ouverture d’une quarantaine de boutiques notamment en Europe.

balmain homme 2016

Une stratégie qui devrait être retranscrite dans la gestion de la Maison de couture française qui compte seulement huit boutiques dans le monde, dont une à New York depuis avril. Mayhoola devrait permettre à Balmain d’élargir sa fourchette de prospects au Moyen-Orient et aux États-Unis.

Le saviez-vous ?

Le décès de Pierre Balmain avait placé la Maison éponyme dans une situation délicate. La marque avait connu un redressement judiciaire en 2004 avant d’être relancée par Pierre Decarnin en 2006.

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