Pendant le chaos, le luxe nous rappelle l'importance de rêver.

La réussite économique exceptionnelle de l’industrie du luxe est que chacun d’entre nous a sa propre définition du luxe. Cette diversité permet de multiplier les propositions à l'infini, ce qui explique l’expansion permanente de son territoire.

Cependant, nous nous accordons tous sur un fait : que nous vivons dans un monde en polycrises, où le pire est toujours chassé par pire que lui, dans lequel le chaos devient la norme, et nous nous interrogeons sur la nature profonde de l’homme... Face à un tel spleen, la proposition "luxe, calme et volupté" baudelairienne prend tout son sens. Oui, le luxe possède un savoir-faire vital, continuant, malgré les tourments, à nous faire rêver.

Le luxe nous rappelle que nous sommes des êtres de rêves.
C’est une belle raison d’être pour le secteur. Elle n’est pas liée à l’achat d’un objet. Elle passe par une publicité dans un magazine, le visionnage d’un film sur TikTok, une vitrine ou la visite d’une exposition gratuite.

À la multitude des définitions du luxe, une seule fait autorité : nous faire rêver.

N'en déplaise à certains, plus que jamais la résilience des hommes et le luxe sont liés.

Jeudi à 11h30, nous creuserons le sujet du rêve dans le luxe, lors de notre live du Journal du Luxe Intelligence avec Nelly Rodi, l'agence Héroïne, le Harper's Bazaar et les auteurs Nicolas Chemla, Julie El Ghouzzi et Raphaël Llorca...

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