Simon Porte Jacquemus pousse un coup de gueule contre Lancaster.

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Le fondateur et créateur de Jacquemus s'est exprimé sur les réseaux au sujet de la ressemblance entre la collection de sacs Baguette Paris Ily de Lancaster et de ses modèles Bambino. 

Deux sacs - très - similaires.  

Alors qu'un pop up Le Bambino géant habille actuellement l'espace temporaire de la maison au sein des Galeries Lafayette Paris Haussmann, c'est bel et bien pour ce it-bag que Simon Porte Jacquemus a exposé son mécontentement. Le créateur s'est en effet manifesté, en son nom et non celui de sa marque, en story Instagram ce mardi 14 mars concernant la nouvelle ligne de sacs de Lancaster, griffe française de maroquinerie milieu de gamme. En cause ? Les modèles Baguette Paris Ily de cette dernière dont la forme rectangulaire, le rabat à languette, la poignée arrondie ou encore la bandoulière rappellent les caractéristiques des sacs Bambino de Jacquemus.

À travers deux stories, Simon Porte Jacquemus a republié les visuels de la campagne de communication de Lancaster sur Instagram en y indiquant, dans un premier temps "bah tant qu'à faire", puis en mentionnant sous forme de citation tel un meme : "Martine on va rajouter le petit fermoir, ça passe crème crème", en référence au détail doré à l'avant du Paris Ily qui le différencie du Bambino. À noter que quelques heures après leurs publications, les stories ont été supprimées par le créateur.

Pour appuyer sa prise de parole, le directeur artistique a commenté les posts de la marque en indiquant "Il vient avec marqué JACQUEMUS ou sans ?", tandis que sa maison a publié deux emojis, l'un choqué et l'autre paré d'un monocle. 

©Capture d'écran Instagram Simon Porte Jacquemus

Bien que ni le styliste ni sa marque n'ont accusé, juridiquement parlant, Lancaster de copie de la propriété intellectuelle, les internautes n'ont pas manqué de faire valoir leur agacement. Dans les commentaires, on peut ainsi lire "Copiez moins fort", "Ça va le plagiat ?", "Jacquemus dupe?!", "Shame!", "Votre designer ne serait pas Jacquemus" ou encore "Je vois l’avenir je vois… un procès en contrefaçon de dessin et modèle déposé et en concurrence déloyale pour parasitisme". Si la marque de maroquinerie fait face à un bad buzz sur les réseaux sociaux, reste à savoir si Jacquemus portera l'affaire en dehors de la sphère digitale. 

Ce ne serait pas la première fois que l'industrie du luxe et de la mode se soulève contre cette problématique. Depuis le début de l'année, deux grandes marques ont d'ailleurs remporté leurs procès sur fond de plagiat, à savoir Hermès versus les NFTs MetaBirkin de l'artiste Mason Rothschild et Thom Browne face à Adidas dans le conflit des quatre bandes adoptées par la maison.

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