Les exportations horlogères suisses signent une année record en 2023.
Publié le par Anaïs Clavell
Pour la troisième année consécutive, les exportations horlogères suisses battent des records : leur valeur a augmenté de 7,6% par rapport à 2022, pour atteindre les 26,7 milliards de francs.
+20% de croissance par rapport à 2021
Le marché des montres suisses ne connaît pas la crise. Selon les derniers chiffres publiés par la fédération horlogère du pays, les exportations - qui représentent près de 95% des ventes de montres suisses - ont atteint une valeur totale de 26,7 milliards de francs suisses, soit une hausse de 7,6% sur un an, et même de 20% par rapport à 2021.
En termes de territoires, ce sont lesÉtats-Unis, première destination à l’étranger, qui portent la croissance, enregistrant en 2023 une progression à 7%. Le second marché le plus porteur, l’Asie, a également suivi cette tendance avec 8% d’augmentation de ses ventes dans la région. La fédération a notamment souligné l’importante progression de Hong Kong (+23,4%). Le marché européen enfin, a présenté une évolution uniforme avec +7,6% pour le Royaume-Uni, +5,1% pour l’Allemagne, +8,1% pour la France, +9,3% pour l’Italie et +5,7% pour l’Espagne.
Côté produits, les exportations de montres-bracelets ont vu leur nombre progresser de 7,2% par rapport à 2022, à 16,9 millions de pièces. La compte rendu de la fédération horlogère suisse a également souligné la performance des garde-temps mécaniques (+7,0% en valeur), qui ont généré près de 80% de la croissance du chiffre d’affaires à l’exportation. La croissance des pièces de plus de 3000 francs s'est affichée à 9,4% en 2023, preuve de l’attractivité des montres de luxe à l’international.
Une industrie horlogère suisse en grande forme qui pourrait pour autant connaître un léger ralentissement en 2024. “Même si le contexte économique morose a semblé n’affecter que partiellement le marché du luxe jusqu’ici, il influence néanmoins la confiance des consommateurs à tous les niveaux et plusieurs marques ont déjà indiqué faire preuve de prudence dans leurs prévisions. De plus, le niveau particulièrement élevé du franc va peser sur les résultats, notamment dans les segments d’entrée et de milieu de gamme.” explique la fédération.